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"En dépit de la faiblesse des phares au pétrole, ils allaient vite et faillirent par deux fois avoir un accident - il n'y avait pas de signalisation routière, et, apparemment, les chauffeurs méprisaient tous la prudence."
(Poul Anderson, La patrouille du temps)


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1Jonesz ressentait lui aussi une tension qui n'arrêtait pas de croître, comme si on l'avait infusé avec un concentré d'adrénaline. Il accélérait en pensée avec le camion, ses gestes se décidaient de plus en plus sans lui, et ils étaient précis, efficaces. Le versant se détacha soudain, avec un gouffre grand ouvert, une porte. L'affaire commence, pensa-t-il.ordoaiki
Henri
2À cette époque ils roulaient jusque tard accompagnés par les étoiles et la lune, pour mener à bien leur "petite entreprise". Les risques étaient grands mais les contrôles bien rares, et leur jeune âge les mettait à l'abri du danger pensaient-ils. Les lumières de la ville ne perceraient pas de sitôt l'horizon.kobaltHenri
tomahawk
 
3Par chance, dans cette nuit plus bleue que noire à cause des deux lunes, ils pouvaient repérer les reliefs et, de temps en temps, les formes sombres qui glissaient sur les côtés de cette route improbable, s'élançant parfois pour une traversée suicidaire.aikikobalt
 
4Le gouvernement et la circulation...hum. Tout cela avait un air très français, en quelque sorte, et, de fait, même au XXe siècle d'Everard, la France restait celte dans une bonne mesure.Vrai tomahawk
5Tout à coup j'ai réalisé que les contours des trucks et de la route s'estompaient.
- Hey, que se passe-t-il? cria Joan.
- Passage de phase, répondit Brown. On va rester dans le même univers, mais décalés de presque une seconde, personne ne nous verra plus.
tomahawk aiki
kobalt

Proposé par Stéliade
Source: p.236, coll. Bibliothèque Marabout, © Poul Anderson, 1960
Publié le 8 juin 2013

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Commentaire de l'auteur


Stéliade22 mai 2013, 10:22:28
Le cycle de Poul Anderson est parfois très très daté à lire mais recèle souvent des pistes de réflexion passionnantes, comme dans cette nouvelle du recueil "la patrouille du temps". Le récit part d'un postulat assez savoureux : la troisième guerre punique n'a pas eu lieu, Carthage a gagné sur Rome lors de la deuxième, la face du monde et la suite de l'histoire en sont changées, à savoir que, par effet papillon, les Celtes ont beaucoup plus d'espace et de temps pour s'exprimer. Dans ce passage, Anderson en profite pour nous faire entrevoir ce qu'il pense des français :)

Commentaires des votants


aiki3 juin 2013, 12:01:11
C'est toujours intéressant de lire les proposition à la suite de la phrase de départ, et d'essayer de ressentir celle qui s'adapte le mieux, comme une pièce de puzzle

Commentaires divers


kobalt8 juin 2013, 22:03:48
Sur ce coup là nous avons tous plus de talent que l'auteur, la vraie ne casse pas des briques...

Stéliade10 juin 2013, 11:19:44
Beaucoup de personnalité, en effet, dans chaque suite.

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