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"Tu grattes deux cordes en même temps et c'est comme si tu leur baissais la culotte. Il y a toujours quelque chose qui sonne en plus de la note ou de l'harmonie. Chuck, ce n'est que de la double corde. Il joue très rarement sur une seule corde. La raison pour laquelle des musicos comme T-Bone Walker et d'autres se sont mis à jouer comme ça était"
(Keith Richards, Life)
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No | Proposition | Auteur | ||
1 | purement économique ; ça permettait de se passer d'une section de cuivres. Avec une guitare amplifiée, on pouvait produire deux notes en harmonie et économiser l'argent de deux sax et une trompette. | Vrai | jernivil ordo | aiki jernivil |
2 | qu'à force de se négliger, ils se laissaient pousser des ongles grands comme des serpettes; donc forcément quand tu veux accrocher une corde si tes ongles sont trop longs t'en grattes deux d'un coup. Et quand ils ont entendu les réactions du public, les mecs se sont dit que ça le faisait vachement ! | kobalt | ordo | |
3 | évidente, c’est l’amour entre ce que tu dis et ce que tu joues. Quand il chantait « I’m in love » et que c’était loin d’être marrant, parce que la fille elle était partie, il n’y avait que la vibration de ces deux lignes qui pouvaient le dire. Il est malheureux, la guitare est malheureuse aussi. | tomahawk | aiki kobalt | |
4 | que ça s'était encore jamais fait. Tu vois, les bluesmen, c'est toujours comme ça, de l'exploration, de l'exploration. Comme s'ils n'étaient jamais chez eux nulle part. | ordo | kobalt | |
5 | que le jeu sur une corde, à l'oreille, sonait comme quelque chose de ringard. Comme d'écouter de la musique en monophonie à l'ère de la stéréo. | aiki |
Proposé par Stéliade
Source: p.147, coll.Points n°P2701, ©Editions Robert Laffont S.A 2010 pour la traduction française.
Publié le 22 mai 2013
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Stéliade | 4 mai 2013, 13:50:56 |
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"Chuck" = Chuck Berry. La quintessence de l'autobio rock'r'roll, avec surtout des merveilleux hommages vécus au blues. Quand il ne parle pas de came (à certains moments, ça devient un peu lourdingue, certains passages, tu as l'impression d'être chargé rien qu'en les lisant), Keith est juste extraordinaire dans sa Quête (ouais un Q majuscule) des sons, des accords, des riffs, une passion et une envie de toujours apprendre qui est merveilleuse à lire. Dessous, Paint it black, et sa mélodie sublime, sur fond d'un des plus grands massacres de l'histoire moderne, avec un pays entier transformé en show-room de l'industrie de l'armement. Promotions le samedi après-midi, en enjambant les cadavres jusqu'à la caisse et sur présentation de la carte de fidélité. Business is happiness. Modèles enfant disponibles (cf l'affaire du Kentucky). |
aiki | 22 mai 2013, 10:40:19 |
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Désolée pour la coquille, avec la vérif avant validation, ça n'aurait pas dû arriver... mais j'ai dû faire ça sur mon portable, et je n'y voyait pas très bien... |
jernivil | 22 mai 2013, 15:54:49 |
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Bah, j'ai même plus le temps de proposer des suites maintenant, et à peine celui de voter. Idem pour la poésie, c'était tentant mais il m'eût fallu être bien vif. |
aiki | 22 mai 2013, 16:39:49 |
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Encore pardon, cette fois pas d'excuse, sauf que je ne fais que passer en courant... |
ordo | 22 mai 2013, 17:41:34 |
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je me doutais bien que la vraie était économique ! c'est toujours comme ça pour les musicos... Et bravo T* d'avoir trompé son monde. |
ordo | 22 mai 2013, 17:48:35 |
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ah, paint it black, sublime emprunt en majeur dans le refrain... |