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"Quant à sa parladure, encore qu'il ne soit pas sûr que Montaigne pensât à lui quand il discourait sur le style qu'il préférait à tous, pour moi je retrouve le roi tout entier dans la description qu'il en a faite : le parler que j'aime est"
(Robert Merle, La violente amour)


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1un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche, un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné que véhément et brusque, déréglé, décousu, hardi, non pédantesque mais militaire.Vraiordo
 
2celui des savants esprits, qui en un roulement font sonner chair, âme et musique des mots. Et de tout temps jamais ne fut grand style qu'ycelui qui ne s'entend pas.Henrimemepasmort
Bernie77
3liberté ; nuls autres que les fous ne peuvent deviser plus librement avec Moi, affranchis de toute génuflexion et sertis d'irrévérence.Bernie77 ordo
4sorti, avant tout, de sa façon de marcher. Il est dans la nature comme un arbre dans le vent. Lorsque son visage se tourne soudain et regarde un autre visage, le nom de soleil ne paraît plus aussi vain. Pourtant, c'est rare qu'il y existe autre chose qu'un sourire. Sinon, l'accent est imbibé de chaleur, comme au sud.ordo  
5celui qui ne fait point d'aventures ou d'attraits inutiles et qui sait se languir en intéressements, en ces choses fébriles que l'air passé insuffle encore de force et de candeur.FrançouéBernie77
Henri
Henri
memepasmort

Proposé par Stéliade
Source: p.121, © Librairie Plon, 1983
Publié le 9 décembre 2010

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Commentaire de l'auteur


Stéliade1er mars 2010, 17:22:39
Le roi évoqué dans le présent passage est le tout nouveau roi Henri IV, évoqué ici dans le cinquième tome de la célèbre saga "Fortune de France", juste après l'assassinat de son prdecesseur, Henri III. Nous sommes donc en août 1589.
Ce site présente "La violente amour", ainsi que l'ensemble de la série tome par tome en naviguant sur les liens à gauche.
olivier.lefur.free.fr/page6.htm

Commentaires des votants


memepasmort9 décembre 2010, 02:16:08
Souriel de chocolat à la 3...

Commentaires divers


Stéliade7 mars 2010, 18:39:30
Exemple amusant d'une suite qui n'est pas du même auteur que le passage, puisque la vraie suite est entièrement une citation de Montaigne et que le passage est, lui, presque entièrement de Robert Merle. Cet enchâssement m'a amusé, on ne peut plus vraiment se baser sur le style du passage pour en déduire la vraie suite, hyourk hyourk xD

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