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"Les tout-petits pleurnichaient en bafouillant que les messieurs qui habitaient dans le ventre du Rinocérox étaient méchants et pas partageurs. A plusieurs reprises, on put les voir marcher en procession jusqu'à la tourelle. Une fois arrivés, ils"
(Serge Brussolo, Rinocérox)
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No | Proposition | Auteur | ||
1 | étaient comme happés par le rayonnement de transe de la grande salle interne. Elle tournait avec majesté sur elle-même, dans un sens puis dans l'autre. Chaque télécran de la salle rouge reflétait des images tellement intenses et magnifiques qu'ils ne pouvaient s'en détacher. Quelques minutes plus tard,immanquablement, des cris déchirants se faisaient entendre. | ordo | ||
2 | scrutaient l'horizon, dans l'espérance d'y apercevoir un point de verdure. Les plus hardis se penchaient en avant pour voir plus loin, se cramponnant aux aspérités de la corne. Mais devant eux, tout demeurait implacablement aride et jaune. | Migou | ordo twingolescu | |
3 | sortaient leur mouchoir pour essuyer la morve qui leur coulait sur la lèvre et les larmes qui leur faisaient sur les pommettes comme des petits chemins luisant à la suite des escargots. | twingolescu | Migou | Migou ordo |
4 | cognaient de l'index contre l'acier en chantonnant : "Toc-toc. Y' a quelqu'un ? Gentil Monsieur, laissez entrer un bébé qui a froid..." | Vrai | Kro | Kro |
5 | se jetèrent en bas de la montagne. Simplement pour ressentir enfin quelquechose d'illogique. Ils ne vivaiaent que par rapport à ce qu'il leurs étaient connu. Jamais de surprise. Ils étaient tous prisonniers de Rinocérox. | naja | twingolescu |
Proposé par Stéliade
Source: Intégrale Brussolo, Editions Vauvenargues 2004, p141. (première parution : 1992, au Fleuve Noir).
Publié le 3 janvier 2005
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Stéliade | 16 décembre 2004, 03:39:25 |
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Comment peut-on prendre autant de plaisir à un roman aussi aargh gloups ? En sachant percevoir les rais d'espoir filtrant à travers le métal. Et en faisant corps avec David, jeune héros parfaitement humain. Avec lui, Vous haïrez votre rival Fucker Boum-Boum, qui mène le clan à sa perte, vous aimerez Suzie en secret, petite fille au seuil d'être femme dans un monde voué au jeu quotidien de la mort, vous compterez les points entre les machines de guerre qui continuent toutes seules, car le combat ne cessa pas faute de combattants, vous marcherez très prudemment sur le dessus du Rinocérox, gigantesque char d'asssaut. Et si le métal n'est ni trop chaud ni trop froid, vous survivrez. Peut-être. La page bibliographie sur le site de Serge Brussolo : sergebrussolo.free.fr/index.php?rub=bibliographie&orderby=choix_an1&page=1 |
ordo | 17 décembre 2004, 17:29:52 |
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j'espère avoir fait assez épouvantable: Brussolo c'est du rouge, du rouge, sang trève ni repos :-) |