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"Il arrivait souvent qu'on l'interroge dans sa propre langue, si des recherches en avaient rapporté des enregistrements. Si l'esprit venait d'un corps dont la Grand-Race ne pouvait physiquement reproduire le langage, on fabriquait d'ingénieuses machines sur lesquelles la langue étrangère pouvait être "jouée" comme sur un instrument de musique. Ceux de la Grand-Race étaient"
(Howard Phillips Lovecraft (1890-1937), Dans l'abîme du temps)
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No | Proposition | Auteur | ||
1 | convaincus que le parlage n'était que l'aboutissement du travail ordinaire de milobes ,comme ils les appelaient pour indiquer leur faiblesse d'esprit; ce travail, obsession récidivante ,du décryptage des mots . Pourquoi ces milobes ne pouvaient-ils pas ,comme eux, interphraser ? Serait-ce | allantwo0 | ||
2 | friands de cet exotisme interplanétaire. Ils se délectaient des conterpeteries musicales de xulutl, des rugueux ahanements de Marakhroumpf, des vibrations intriguantes d'ekouloublub, ou encore, des cacophonies tapageuses et anarchiques de solaris 3. | Migou | allantwo0 | |
3 | exemptés de ce processus, car ils étaient eux-même des instruments de musique. Le nom même de leur Parlement se traduisait en langue terrienne par "Fanfare". Là, ils décidaient bruyamment du sort des mondes en soufflant harmonieusement dans leurs voisins, ou en pinçant les cordes de leurs détracteurs. L'être humain, lui même, était né d'un arpège conflictuel. | Stéliade | allantwo0 tomahawk | Bernie77 Migou |
4 | en général de nobles parleurs. Ils utilisaient un ensemble de sons clairs et mélodieux qui faisaient penser à une harpe, et leurs paroles coulaient doucement, en cascade d'eau fraîche. Harward se demandait toutefois si ces sons si doux ne cachaient pas une cruauté sans nom, comme pouvait le suggérer les cadavres torturés et horriblement mutilés de la caverne. | tomahawk | Bernie77 Migou | |
5 | d'immenses cônes striés de dix pieds de haut, avec une tête et d'autres organes fixés à des membres extensibles d'un pied d'épaisseur partant du sommet. Ils s'exprimaient en faisant claquer ou frotter d'énormes pattes ou pinces qui prolongeaient deux de leurs quatre membres, et se déplaçaient en dilatant et contractant une couche visqueuse qui recouvrait leur base. | Vrai | tomahawk |
Proposé par ordo
Source: folio SF p.39
Publié le 9 août 2008
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ordo | 31 mars 2008, 20:43:54 |
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Je trouve Lovecraft aussi inquiétant, et même peut-être plus que ses oeuvres. Il était paraît-il assez franchement esclavagiste et eugéniste, et les récits qu'il écrivait étaient bien plus que de simples histoires, ce qui en dit long sur son état nerveux. Un vrai gothique avant l'heure, et un précurseur certain des récits d'épouvante réalistes, genre alien. brrrr... à ne pas lire une nuit sur une île en Ecosse par temps d'orage, en tout cas. |
Migou | 12 juin 2008, 11:29:31 |
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hem ))))) |
Bernie77 | 9 août 2008, 17:28:34 |
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heu, zut, j'ai hésité entre la 4 et la 5... :( bien joué Stéliade ! |
ordo | 12 août 2008, 16:21:45 |
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Oui, bravo Steph, deux votes et deux souriels, ça s'appelle ne pas jouer pour rien. Hé hé, j'étais sûre que vous ne voteriez pas pour cette description typiquement alien :-). T* ta prop fait frémir, mais c'est bien dans l'univers lovecraftien ! |