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"La nuit se dévide et le soleil fond et j'aurai laissé courir sur son aire le beau bateau.
Il est échoué sur les hauts-fonds de tes yeux, ton silence, ton désert. J'aurai toujours pris la vie de très haut"
(Jacques Bertin, poésies)
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No | Proposition | Auteur | ||
1 | et après? j'ai si peu d'heures à terminer, que nous n'ayons vécues ensemble. J'ai labouré, j'ai pris la mer, dépenaillé, tel le navire perdu qui se trompe,tel le champ qui n'a plus d'oraison. Sur le tard c'est ta main blanche que je garde, maigre fanal insaisissable. | tomahawk | Henri | Colonel Sponsz |
2 | et sans gravité, de la douce indolence de ma jeunesse trop mûre. Mais ma force est à jamais drapée du linceul de tes beautés, ensevelie dans l'hypogée qu'à mains nues tu creuses en mon coeur. | Henri | Colonel Sponsz tomahawk | Françoué |
3 | Ah! Crevure entammée de silence, j'abjure tout ce fiel qui brûle en chatiant la liberté précoce, je veux toucher ce ciel qui t'éléctrise un peu à la fureur du temps. | Françoué | tomahawk | |
4 | Jusqu'au nauffrage. Jusqu'à la chute interminable qui, dans un sourire de toi, m'a entrainé vers un gouffre sans fin, où la mer, et la terre, et le soleil se rejoignent pour ne former plus qu'un. Jusq'à cette totalité, cette complétude, ce chaos sans nom, à qui j'ai pourtant donné le tien. Jusqu'à toi | cerizzzzz | Françoué | |
5 | et sans avoir pas trahi père et mère, j'aurai laissé par le carreau cassé entrer l'hiver. J'aurai laissé mourir de froid tous mes oiseaux. | Vrai | Henri |
Proposé par ordo
Source: ed Velen poésies 2002 p. 34
Publié le 25 février 2008
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ordo | 27 septembre 2007, 10:26:32 |
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poésie et version poétique de chansons à texte de Jacques Bertin le nantais |
Henri | 18 janvier 2008, 14:16:57 |
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Eh bé, c'est pas gai... |
Henri | 24 février 2008, 16:26:59 |
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Hélas, les fautes discréditent les 3, 4 et 5... |
aiki | 14 février 2008, 12:42:19 |
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Bertin aussi ! Décidément, pour une fois que je viens ici, je retrouve mes familiers. Merci, Ordo, pour lui ; c'est un poète que j'aime, et sa poésie est d'autant plus vivante qu'il en fait un chant. |
ordo | 25 février 2008, 15:53:05 |
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en fait, ce n'est pas une faute, Henri... mais je vois que l'expression en a éloigné plus d'un dans la chanson chantée, Bertin parle aussi de son enfant "son petit combattant, sa ressemblance" bon d'accord, c'était pas très gai très belles propositions 1 et 2 |