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"Nous nous connaissions déjà, cela est vrai, mais seulement de vue: et nous aurions peut-être échangé un simple salut s'il n'avait été troublé au point de m'arrêter et de me prendre le bras.
- Ah! Vous pouvez me venir en aide! Je vous en supplie, aidez-moi!"
(Lawrence Durrell, Le quatuor d'Alexandrie)
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| No | Proposition | Auteur |  |  |
| 1 | Il était dans un tel état. Il tremblait, saignait abondamment, et frissonnait. Moi, coite, je ne savais que faire de Jonh-James. Il me terrifiait. | naja | ||
| 2 | ..Mon invitation à la soirée en l'honneur de Madame le consul ne tient que si je me présente accompagné d'une personne de qualité. - Et quelle qualité me prétez-vous qui vous rendrait service? - Est-ce là le piège? Vous me croyez assez sot pour me suicider à vos yeux par un simple compliment? - Non, j'en appelle à votre pragmatisme, la soirée déjà s'illumine. | Kro | Caboche naja | ordo |
| 3 | Dans le crépuscule qui approchait, son pâle visage où luisaient des yeux de chèvre se pencha vers le mien. Les premières lampes humides et blêmes avaient commencé à empeser la toile de fond humide d'Alexandrie. | Vrai | Kro ordo | |
| 4 | Il me tendit une seringue d'insuline ("Je déteste me piquer!"); j'appris ainsi qu'il était diabétique et casse-couille. | picrocole | Caboche Kro naja | |
| 5 | - Mais lachez donc mon bras! - Dîtes-moi quelles pâtes sont vos préférées. Les gnocchi , les tagliatelles? Et quel assaisonnement désirez-vous pour l'entrée en salade? De nouveau en possession de mon bras, je décrochais un bon d'achat et le lui jetais à la figure. | Artefact |
Proposé par Wayra
Source: Le livre de poche, 1992, p.94
Publié le 5 novembre 2004
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| Wayra | 26 octobre 2004, 16:09:17 |
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| "Les petits cafés du bord de mer jetaient de pâles lueurs phosphorescentes qui tremblotaient dans l'air poisseux. Le vent soufflait droit au sud. Mareotis était accroupi dans ses roseaux, raide comme un sphinx. [...]" Le dialogue reprend une demi-page plus loin, pffiu! | |
| picrocole | 4 novembre 2004, 16:29:26 |
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| Pitoyable. Avec un peu de chance, je vais récolter un smiley... | |
| ordo | 5 novembre 2004, 06:59:07 |
|---|---|
| moi qui considère le biologiste Gerald Durrell comme une sorte de maître en conservation de la planète et en humour, ça me plaît de voir ici réapparaître son grand frère Lawrence :-) | |
| ordo | 7 novembre 2004, 09:37:13 |
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| un point, hourrah, mais je précise à Fabrice que même si je connais le personnage de Lawrence Durell (par frère interposé, qui se fout de lui la plupart du temps ), je ne connais pas ses livres. C'est bien? Quel genre? lyrique anglais romantique? | |
| Fabrice | 8 novembre 2004, 03:33:07 |
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| Je ne connais pas grand'chose aux styles, tout ce que je peux dire c'est que c'est assez empesé, et que ni Wayra ni moi n'avons réussi à dépasser le premier chapitre :-) | |
| ordo | 8 novembre 2004, 13:02:04 |
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| ah ah :-)) et d'ailleurs c'est exactement comme ça que Gerry décrit son frangin : pompeux et empesé | |