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Jim Guigli est un californien heureux : il vient juste de remporter le prix Bulwer-Lytton, un prix littéraire d'un genre un peu spécial qui récompense...


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NoPropositionAuteur
     
1les auteurs de rubriques nécrologiques.MigouEricPomme
EricPomme
2... la pire première phrase d'un roman. Ce prix est attribué chaque année dans l'hilarité et la consternation par la faculté de langue anglaise de San Jose, Californie. Jim Guigli a même reçu -insigne priviliège- une "mention déshonorable" tant ses 60 partcipations simultanées à ce concours étaient navrantes, lourdes et bourrées de clichés. Il a décroché le prix grâce à un très pesant début de roman policier. Jim Guigli a déclaré qu'en participant il voulait "trouver un débouché constructif à sa démence".VraiMigou
rougesignal
sssss
rougesignal
3... la plus mauvaise nouvelle de Science-Fiction du sud ouest des Etats Unis. Pour participer, l'écrivain doit être Américain, âgé entre soixante et cent ans, et avoir écrit une nouvelle de six à douze pages, exclusivement à la gloire des "States" qui doivent avoir remporté une victoire contre des extra-terrestres envahissant la Terre.
A noter que "Independance Day", avant de devenir le livre et le film que tout le monde connait, était une nouvelle de sept pages et demi qui avait, en son temps (1987) été considérée comme la nouvelle de SF la plus mauvaise de l'année...
Comme quoi, l'opinion des critiques peuvent changer...
EricPomme Migou
sssss
4...les livres pour pianistes aveugles. En fait il s'agit d'un ensemble de partitions où le nom de la note, le doigté, les nuances et le tempo sont inscrits (en braille, bien sur) sous la partition. L'exploit de Jim Guigli a été de réussir à retranscrire en braille 8 sonates de Mozart dans son premier tome, et quelques oeuvres de Bach et Beethoven dans le second.sssss  
5, aux Etats Unis, les écrivains éboueurs. Ceux-ci narrent avec beaucoup de talent, la vie au quotidien du cytoyen américain en fonction de l'état de ses poubelles. Leurs écrits, émaillés de mille détailsrougesignal  

Proposé par Stéliade
Source: www.liberation.fr/actualite/reuters/reuters_insolite/192929.FR.php
Publié le 19 juillet 2006

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Commentaire de l'auteur


Stéliade18 juillet 2006, 16:17:04
La déclaration du lauréat ferait en revance, à mon avis, une excellente première phrase de roman.

Commentaires des auteurs des propositions


sssss18 juillet 2006, 23:48:22
Clin d'oeil à notre maîîîîîîîître des jeux, qui, entre autres talents, est pianiste.

Commentaires divers


Stéliade19 juillet 2006, 00:37:33
dommage pour la 5 elle partait super bien !

Stéliade20 juillet 2006, 02:26:11
N'empêche, c'est marrant, il ne s'est écoulé que... 6 heures et demi entre le moment où j'ai lancé cette colle et le moment où elle est passée en propositions.

C'est très très rapide, par rapport à certaines des autres colles que j'ai posées et qui sont restées parfois plusieurs semaines voire plus.

Je serais curieux de savoir si selon vous cette extrème rapidité est due au thème et pourquoi, ou bien si c'est dû à la formulation de l'énoncé de la colle et pourquoi ou bien si c'est juste un hasard qui a donné la convergence de plusieurs d'entre vous, disponibles et désireux de jouer cette colle.

À part ma grande curiosité naturelle personnelle, ça m'intéresserait également professionnellement par rapport à une correction super-minutieuse de roman à paraître bientôt que je suis en train de faire. Selon vous quelle est la "bonne" façon de dire et d'écrire
- Est ce que c'est la plus simple, directe et claire ?
- Est-ce que c'est celle qui laisse une part de mystère, plus ellliptique, suggestive ?
- Est-ce que c'est celle qui fait fortement appel à l'émotion ?
- Celle qui est plus retenue ?
- Préférez vous plutôt les longues phrases évocatrices au risque d'être très touffues ou les phrases courtes percutantes au risque d'être arides ?

etc...

Seulement si vous avez envie d'en parler et si ça vous inspire.
Et sinon, c'est pas grave, on se retrouve sur d'autres tours :-)

Veronese23 juillet 2006, 03:56:17
Parait-il que deux qualités essentielles si on veut écrire pour la jeunesse sont le raccourci et la simplicité , exemple Carver.
Evidemment l'on peut moduler et faire des coupures de rythme, ce qui est toujours bénéfique voir nécessaire, surprendre non seulement par le contenu mais aussi par la façon de dire.
Une remarque ? : Je pense que tu t'en sors avec brio.

ordo24 juillet 2006, 21:26:13


Si "dire" pour toi est seulement communiquer, c'est-à-dire parler, je dirais :
la première ou la deuxième, selon les circonstances et surtout selon le pari que tu fais que tu vas être compris ou pas. Je dis ça dans le cas simple où tu désires être compris. Je me méfie de l'appel à l'émotion qui pourrait glisser vers la violence, la susciter, ou inversement être faux et glisser vers la manipulation. Et je maudis l'expression trop retenue, pour être moi-même une de ses victimes (je veux dire que je ne peux pas m'empêcher de l'utiliser et que j'en souffre).


Pour "écrire", je dirais que les quatre modes sont aussi importants l'un que l'autre, et que les gens, enfants ou adultes ont besoin de tout, en alternance : de choses dites très clairement et pointues, de mots qui entraînent dans le rêve et le nourrissent, et par l'ellipse excitent l'imagination, de passages qui vont être le fil par lequel coulera leur émotion personnelle. Et parfois d'un mode retenu, par lequel la découverte du lecteur sera encore plus forte.


Je trouve aussi que cette forme dont tu parles est l'extérieur d'une atmosphère autour d'une boule qui est l'univers que tu as créé en écrivant ton livre (les grand livres sont des livres qui créent un univers, je trouve), et que, sûrement, le mode à choisir est celui qui, au moment du récit, sera le plus en rapport avec l'univers créé, le consolidera.



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