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"Il existait, certes, une joyeuse troupe de sympathiques gaillards toujours prêts à faire la foire. Curieusement, je ne suis jamais entrée dans leur groupe. Ils prétendaient que je les intimidais. J'ignore pourquoi. J'étais isolée et j'en souffrais. A l'école je ne jugeais mes camarades ni très malins ni brillants, sans humour aucun. Il leur manquait"
(Fabienne Verdier, Passagère du silence)
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No | Proposition | Auteur | ||
1 | cet équilibre subtil entre la générosité et la joie, entre la franchise et l'indulgence, que l'on trouve bien plus souvent sur d'autres continents que le nôtre. En asiatique déjà, je refusais de partager avec eux l'immersion de l'esprit d'avec le corps, qui se voyait dans mes gestes. | ordo | Stéliade | |
2 | énormément de qualités pour pouvoir prétendre à mon intellect. Je n'avais pas gagné tous les concours d'orthographe de la région pour qu'un de ces singes ignorants ne se permette de grimacer un être doué de raison. | Adrien Spiralo | twingolescu | |
3 | bizarrement de l'espace. La campagne alentour en regorgeait. Ils pouvaient courir des heures sans rencontrer âme qui vive. Pourtant ils étaient étriqués. Leur univers mental ne dépassait pas la largeur de leurs sabots. | alunk | ordo twingolescu | |
4 | l'intelligence du coeur, cette curiosité passionnée qui pousse l'être jeune à découvrir la face cachée du monde, l'ivresse et la poésie du jour. | Vrai | alunk Stéliade | ordo |
5 | , il leur manquait moi, tout simplement. je pensais à l'époque que ce qui manquait aux autres, je veux dire tous les autres, ceux du monde entier, c'était ma présence. Ce n'est pas une philosophie qui m'a décidée pour toujours, l'année de mes 8 ans, à devenir ce que les gens appellent "une voyageuse". C'est l'envie enfantine et totale d'être partout à la fois, d'imprégner le monde. | Stéliade | alunk |
Proposé par Renex
Source: Le livre de poche, p.16
Publié le 20 décembre 2005
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Renex | 8 décembre 2005, 18:28:29 |
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Le récit autobiographique d'une fille très décidée qui partira découvrir la calligraphie en Chine, alors que cet art contre-révolutionnaire était là-bas officiellement décrié. |
twingolescu | 21 décembre 2005, 05:58:01 |
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ah c'est Renex |
twingolescu | 21 décembre 2005, 05:58:54 |
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mais ça revient t'inquiète pas, ça se vend bien. |
ordo | 21 décembre 2005, 11:11:22 |
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Oui c'est un livre qui m'a marquée aussi, Renex, un livre phare. Est-ce que tu as eu l'occasion de voir, lire, en l'achetant ou l'empruntant, le livre de ses oeuvres calligraphiques? pas encore, pour moi, mais j'aimerais le faire un jour (ça doit pas être donné) |
Renex | 21 décembre 2005, 18:34:35 |
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Je l'ai vu en librairie. Mais là, je me suis aperçu que la calligraphie ne m'accroche pas plus que ça. Mais, bon sang, elle a une fameuse personnalité, cette fille, une espèce de De Gaulle en femme, hors du temps, active, décidée, débrouillarde, éloignée des passions du vulgum pecus. Bizarre. |
ordo | 22 décembre 2005, 09:00:02 |
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euh... pour De gaulle, j'irais pas jusque-là quand même :-))) mais oui il y a quelque chose de pas ordinaire, et complet, avec des côtés pas toujours non plus positifs (son côté quand même lié à un certain snobisme quasi colonial, quand elle vit en ambassade par exemple), une vraie femme quoi par contre la soif inaltérable d'apprendre, coûte que coûte, je trouve ça très fort et très authentiquement raconté |