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"Comment ai-je pu vivre si longtemps l'existence diminuée, dans les limbes peuplés de fantômes tristes, dans les mornes satisfactions du petit orgueil intellectuel?
Pendant des années, j'ai gravi l'escalier des Doges, sans que"

(Georges Dubujadoux, Notre-Dame des Poulpes.)


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1les merveilles qui m'entouraient n'éveillent ma conscience. La révélation de cette médiocrité m'atteignit vers les quarante ans, après ma promotion dans une ville industrielle des montagnes. La beauté de la nature m'avait toujours laissé froid, mais la vue des sommets pelés, des superstructures noircies, les fumées confinées, me firent aspirer à des paysages idylliques voire mièvres.poneynaja
 
2je puisse en atteindre le sommet. Il m'arrive même d'envier ceux à qui leurs parents ont préparé l'arrivée en bâtissant un escalator de fonds capitalistes. Mais d'origine misérable, je ne pouvais que gliseer sur une misérable peau de banane placée volontairement sur une des premières marches.Adrien Spiralo poney
3la lumière de Venise ne me réchauffe. D'ailleurs je ne voyais ni le soleil, ni ses reflets sur l'eau et sur les pierres du Palais. Je ne sentais que cette obsédante odeur de putréfaction qui enveloppe la "Sérénissime".alunkponey
Stéliade
 
4mon genou pliât devant l'Eve d'Antonio Rizzo, l'Eve aux épaules frêles et maintenant je me lève, d'entre les morts, pour la ruée à la conquête de la Vie.Vrai alunk
naja
Stéliade
5mon coeur s'ouvre à la misère. Handicapé de la conscience, je vivais persuadé de l'avenir qu'on m'avait préparé. J'avais également été formaté, lobotomisé, victime de la grande entreprise d'orthopédie sociale.twingolescualunk
 

Proposé par Kro
Source: Ed Albin Michel, Paris, 1924. pp 61-62.
Publié le 6 novembre 2005


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