Nous n'avons pas été présentésS'identifier

Continuer le passage suivant :

"- Alors, reprit mon père, le regard haut levé pour ne pas les voir, quand pourras-tu me rendre les douze millions ?
Je rougis en songeant à Poitiers, puis je lui dis d'une voix calme, déterminée :
- Tu les auras, à une condition."

(Marie Ndiaye, La sorcière)


Cliquez sur l'une de ces suites si vous souhaitez l'ajouter à votre liste de favoris.

NoPropositionAuteur
     
1Et je lui expliquai que j'avais réservé pour lui et me mère, le douze juin, une chambre
au bord de la Manche, dans un petit hôtel tranquille.
Vrai picrocole
Puch
2Je laissai deux secondes s'écouler avant de continuer:
"Devine."
Je vis blêmir mon père.
picrocole naja
victorzola
3Il me regarda interloqué. C'est lui qui m'avait avancé l'argent et c'est moi qui déterminais les conditions. Je lui répondis , toujours en pensant à Poitiers. " La condition est celle-ci, tu redonnes la liberté à Pats Poitiers et tu lui rends les 22 millions qui lui reviennent. Je n'aurai plus jamais besoin de toi". J'ai refermé la porte et j'ai pleuré.najaPuch
 
4Mon père fronça les sourcils pour m'assurer que son argent lui était dû sans condition, mais ne put s'empêcher de demander:
- Et laquelle, s'il te plaît ?
- Prète-m'en vingt.", dis-je de ma voix la plus calme.
Parmi une flopée de jurons, il eut ces mots que j'escomptais:
"Je ne veux plus te voir!". Il ne me vit plus, ni son argent.
Puchpicrocole
victorzola
 
5- Parceque tu penses que je vais accepter une condition.
- Je veux seulement que tu me conduises jusqu'à Poitiers !
- Poitiers ?! Mais ... pourquoi faire?
- Ca, je ne peux pas te le dire. Alors, c'est d'accord?"
victorzolanaja
 

Proposé par Stéliade
Source: Éditions de Minuit, 1996/2003, p 90, ligne 7.
Publié le 5 avril 2004


Votre pseudo* :
Mot de passe :
Votre commentaire* :