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"En vérité, elle était à ce point danseuse qu'elle vivait les moindres scène de sa vie comme des ballets. Les chorégraphies autorisaient que le sens du grotesque se manifestât à tout bout de champ : ce qui, dans le quotidien était grotesque ne l'était pas à l'opéra et l'était encore moins en danse.
"Je me suis"
(Amélie Nothomb, Robert des noms propres)
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No | Proposition | Auteur | ||
1 | abandonné à l'art du corps. Je m'en suis nourri, je l'ai mâché. Je l'ai digéré et je l'ai même excrémenté. Je vous dis que j'ai goûté toutes les cuisines du monde, les plus triviales comme les plus recherchées. | twingolescu | quinlog Tim | |
2 | en quelque sorte autorisée à me traduire en permanence, tu vois, mais de manière très sommaire", disait-elle à Cho Lung une nuit, "je ne dis plus que nous nous verrons, mais nos vemos". Elle tendait alors les bras en berceau vers la lune comme pour une tragique invocation des âmes. | ordo | Kro Tim | |
3 | mise aux claquettes puisque mon plus merveilleux héros est et sera toujours Fred Astaire | quinlog | ||
4 | donnée à la neige dans le jardin, je me suis couchée sous elle et elle a élevé une cathédrale autour de moi. je l'ai vue construire lentement les murs, puis les voûtes, j'étais le gisant avec la cathédrale pour moi seul | Vrai | ||
5 | découvert des capacités de résistance au grotesque tout à fait bandantes." Une, deux... La rampe des escaliers de chez ses parents donnaient lieu à des exercices d'assouplissement, et si elle prenait l'ascenseur, c'était le miroir qui l'aidait à lisser son chignon. | Tim | quinlog twingolescu | Kro twingolescu |
Proposé par Stéliade
Source: p.91, Le livre de poche n°30144, Éd. Albin Michel 2002.
Publié le 18 mars 2005
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twingolescu | 18 mars 2005, 14:08:37 |
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belle proposition s* |
Stéliade | 18 mars 2005, 17:36:18 |
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C'est un roman que j'ai lu tout haut en entier. Bon, un livre d'Amélie N. est plus facile à dire que le 5eme tome d'HP, mais quand même, gisement de pas grand chose, euh, je veux dire mine de rien, ça fait son petit morceau de voix, à la fin, j'étais mort :-) Dommage, la fin du livre est expédiée voire bâclée, mais le reste contient vraiment des belles choses, mordantes et incisives comme souvent chez Amélie Nothomb, mais parfois prenantes et parfois même presque "pleines" (quand elle était fatiguée, je suppose). |
twingolescu | 22 mars 2005, 08:33:42 |
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bon n'entrons pas dans la polémique, mais le roman de AN est oral, il faut le lire dans un gueuloir.. Tout n'est pas bon dans ses romans mais on sent un réel plaisir d'écrire chez elle et c'est communicatif. Elle est très forte pour les dialogues et son texte a du souffle. Non, c'est une bonne romancière et faut voir ce qu'elle va donner dans 10 ans. Il faut lui reconnaître ce mérite (la bêtise!!) c'est qu'elle est capable d'honorer son contrat d'éditeur qui doit lui imposer de sortir 400 pages par an... |