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"OCTAVE : Pourquoi en boirais-je, s'il vous plait ?
MARIANNE : Goûtez-en ; je suis sûre qu'il n'y a aucune différence avec celui-là.
OCTAVE : Il y en a une aussi grande qu'entre"
(Alfred de Musset, Les caprices de Marianne)
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No | Proposition | Auteur | ||
1 | un Clôs Vougeot et un Cheval Blanc. MARIANNE : N'auriez vous pas de nouveau cette intention secrète qui me fit crier à l'aide ce tantôt dans un état que même un charretier n'oserait en faire l'étalage ? OCTAVE : Mon amie, vous me prêtez de bien mauvaises pensées, il entre dans ma fonction de maître de chais d'éveiller vos sens à notre art. | twingolescu | quinlog | ordo |
2 | le soleil et une lanterne. MARIANNE : Non, vous dis-je, c'est la même chose. OCTAVE : Dieu m'en préserve ! Vous moquez-vous de moi ? MARIANNE : Vous trouverez qu'il y a une grande différence ? OCTAVE : Assurément. | Vrai | naja ordo twingolescu | |
3 | l'eau et le cognac. Même la couleur est différente. Je n'ose pas. Milles excuses mais je ne la gouterai pas. | naja | ||
4 | un insecte et ce bichon qui vous accompagne, ou encore une ingénue et l'une qui voudrait toujours le demeurer. Allons, ma mie, dites-moi donc ce que ce souris projette, et vers où se dirige votre figure distinguée ! MARIANNE : Buvez d'abord, monsieur. | ordo | naja quinlog | |
5 | l'eau et le vin, quoique vous eussiez mélangé les deux, ma mie, vos propos eussent été un peu moins pillards. | quinlog | twingolescu |
Proposé par Stéliade
Source: Petits classiques Larousse, texte intégral, p.85, Larousse 2001.
Publié le 15 février 2005
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twingolescu | 13 février 2005, 17:10:18 |
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dommage qu'on soit limité à 6 lignes |
twingolescu | 13 février 2005, 17:13:31 |
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boire le vin à la paille rend les propos pillards (:-)) |
Stéliade | 13 février 2005, 17:38:22 |
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Le futur "vous trouverez" dans ce dialogue sonnera peut-être un peu insolite à certaines oreilles, mais il se trouve bien tel quel dans le texte de Musset. |
Fabrice | 16 février 2005, 01:36:05 |
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Deux "ma mie" contre un "mon amie". |
twingolescu | 16 février 2005, 08:26:11 |
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Fab,les "ma mie" viennent des Mammies ? (je vais me faire tuer !!) désolé Ordo et Quinlog |
quinlog | 16 février 2005, 14:19:47 |
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désolée pour pillard au lieu de paillard... suis très mauvaise dactylo |
ordo | 16 février 2005, 15:01:55 |
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ma mie, c'est mon amie, non, Twingo? |
ordo | 16 février 2005, 15:04:56 |
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en tout cas, Stéliade, ce "vous trouverez" est extraordinairement séduisant dans la bouche de Marianne, sais pas pourquoi. Je ne sais pas si cela fait partie du style de l'époque de Musset, ou s'il faut le comprendre à la manière moderne, mais si oui, cela fait comme une très piquante (et douce en même temps) manière d'entrer en contact avec cet homme, je trouve ça vraiment joli |
twingolescu | 16 février 2005, 17:36:04 |
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désolé si j'ai froissé quelque peu mes amies pionistes, ce n'était qu'une plaisanterie, d'autant que j'ai déjà l'âge d'être Papy. |
ordo | 16 février 2005, 18:24:09 |
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ah ah :-)))))) twingo, tu vas rire.... je n'AVAIS PAS COMPRIS ta blague je viens juste de la comprendre |
Kro | 17 février 2005, 02:27:26 |
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"Je voudrai qu'on me fit la cour." Cette phrase résume pour moi toute la pièce... |
Stéliade | 17 février 2005, 02:59:14 |
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C'est vrai, ordo, ce "vous trouverez" a une certaine classe + quelque chose de complice et caressant + un peu d'épice. C'est fou ce qu'une simple tournure peut charrier comme amour. |