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"Puis l'on abordait la lecture courante, d'autant plus malaisée que, dans les éditions normales, il n'y avait aucune ponctuation et que les mots n'y étaient même pas séparés les uns des autres par des blancs, ainsi qu'on le constate, par exemple, dans les inscriptions conservées. Bien entendu, l'enfant apprenait à lire à haute voix, et il continuait ensuite à faire de même, car il semble"
(Robert Flacelière, La vie quotidienne en Grèce au siècle de Périclès)
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No | Proposition | Auteur | ||
1 | que cela ait été considéré déjà dans ce temps comme un bon exercice de la mémoire. L'étape suivante consistait à des leçons avec un maître de chant, pour travailler le souffle, le placement correct des voyelles et la bonne articulation des consonnes. Puis avec un maître de théâtre, pour apprendre à improviser musicalement sur les textes lus. | ordo | ||
2 | que seule la pratique du souffle, avec ses heurts, ses arrêts, ses périodes, était susceptible d'enseigner l'accentuation et la coupure des mots. Les lectures nombreuses alternaient ensuite avec des embryons de débat contradictoire, de plus en plus complexes au fur et à mesure de l'âge. | tomahawk | Henri | |
3 | somme toute logique que la fluidité de l'expression vocale commence par engendrer une graphie sans césure. Il est avéré qu'auront prévalu plus d'un millénaire, dans le Péloponnèse comme ailleurs et malgré l'inexorable essor de l'écriture, l'art et la puissance traditionnels et ancestraux du langage, du conte et de l'oralité, comme mode majeur de la transmission. | Henri | tomahawk | aiki jernivil |
4 | que la lecture silencieuse n'était guère pratiquée ; ou bien on lisait soi-même à haute voix, ou bien on se faisait lire par un serviteur. C'est la raison pour laquelle, par exemple, l'ouvrage de Plutarque traitant de la façon dont les jeunes garçons doivent lire les poètes est intitulé : Comment il convient qu'un garçon écoute les poèmes. | Vrai | aiki Henri | |
5 | que le texte écrit n'existait que comme support de la parole. Le but de cet apprentissage, ce n'était pas de permettre l'étude solitaire de la pensée des Anciens, c'était de donner la possibilité de la restituer telle qu'elle avait été livrée : par la parole, au milieu des autres. | aiki | jernivil | tomahawk |
Proposé par Stéliade
Source: pp.122-123, ©Librairie Hachette, 1959
Publié le 10 septembre 2013
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Henri | 1er septembre 2013, 22:46:43 |
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Bravo à tous, joli tour, vraiment ! Juste pour le plaisir d'ergoter : Je tique sur le terme "Anciens" de la 5, qui me semble inutilement appuyer sur un décor que le titre de l'ouvrage plante, et sur le "consistait à" de la 1. J'ai un peu de mal avec les "embryons " de la 2 suivis de "débat" au singulier et de "complexes" au pluriel. Je ne souscris guère non plus au manque de légèreté stylistique des "ou bien ou bien" de la 4, mais ce serait concevable, et j'adore la chute ! Souriel bis ! Comme il faut bien choisir... |
kobalt | 11 septembre 2013, 00:26:24 |
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Et tu n'as rien à redire concernant la 3 ? Henri voyons... soit impartial et professionnel jusqu'au bout ! ;) |
Henri | 11 septembre 2013, 08:57:48 |
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Mais, mon cher, je serais le plus heureux des pionistes, si un esprit avisé voulait m'aider à parfaire mon style ou ma syntaxe ! ;-) |
Stéliade | 11 septembre 2013, 20:15:32 |
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O* bien mal servie, ma préférée avec celle d'aiki. |
kobalt | 11 septembre 2013, 21:38:14 |
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J'avoue cher ami que je n'y vois pas de défaut... Allez on va dire que le style est quelque peu ampoulé mais c'est vraiment histoire de critiquer ! |
Henri | 12 septembre 2013, 02:34:48 |
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Je suis hélas d'accord avec ta critique ! Et je ne peux même pas dire que l'extrait le justifiait. Par ailleurs, j'hésitais à sourieller la prop d'ordo, balançant entre les deux souffles... |