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"En haut de la rue, je vis un agent de police, j'affermis ma démarche, allai droit à lui et dis sans le moindre préambule :
"Il est dix heures."
"Non, il est deux heures", répondit-il, étonné.
"Non, il est dix heures, dis-je. Il est dix heures." Et pantelant de colère, j'avançai de quelques pas encore, nouai le poing et dis : "Écoutez, c'est quand même un peu fort !..."

(Knut Hamsun, Faim)


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1Il est dix heures !"
Il resta un petit moment à réfléchir, contempla ma personne, me fixa d'un œil ahuri. Finalement, il dit très tranquillement :
"En tout cas, il est grand temps d'aller chez vous. Voulez-vous que je vous accompagne ?"
Je fus désarmé par cette amabilité.
VraiCaboche
kobalt
 
2Ma flic-flac indique bien dix heures, vous vous foutez du monde, non mais vous êtes payés à quoi si vous savez même plus donner l'heure!.
La matraque luisante s’abattit dans un sifflement et je vis des constellations magnifiques. Une nuit de plus où j'allais dormir bien au chaud avec la présence rassurante de mes fonctionnaires préférés et de quelques compagnons d'infortune.
kobalt  
3Même très fort ! Insoutenable !...".
A cet instant, j'entendis un cri. C'était comme si quelqu'un avait pris une barre de fer et l'avait frottée de plus en plus violemment contre la porte d'une voiture.
A quelques mètres, un visage de femme, blanc. Elle criait.
ordo  
4Hier, ici même, j'ai dit au conducteur du bus qu'il était deux heures, et il m'a répondu "non, il est dix heures" ! Dans quel but vous donnez-vous le mot ? Pourquoi vous amusez-vous à nous tourmenter ? Maintenant, j'ai si peu de chance de la retrouver..."
"Qui", me demanda-t-il ?
"Oh, assez ! Comme si vous ne le saviez pas !"
Henritomahawk
kobalt
ordo
5...Moi je vous dis qu'il existe des gens pour lesquels il est dix heures. Et même dix heures dix, très précisément. Regardez-les lever les bras en coupe et vous lirez l'heure de la terre, l'heure des usines, l'heure du peuple, l'heure de la faim perpétuelle.
Alors, je projetai mon poing dans son visage et lui signifiai, un peu tristement :
- Au nom de l'Homme, je vous arrête.
Stéliadeordo
Caboche
tomahawk

Proposé par jernivil
Source: Knut Hamsun, Romans, La Pochotèque, Le Livre de Poche. Presses Universitaires de France 1961. Extrait de la page 81.
Publié le 19 janvier 2013

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Commentaires des votants


kobalt30 septembre 2012, 00:25:35
Si je le pouvais chacun aurait son souriel !

Caboche3 octobre 2012, 05:33:02
La 1, la 5? ou vice-versa?

Commentaires divers


jernivil19 janvier 2013, 23:33:39
Bravo à tous, Stéliade tu m'as bien fait marrer, Henri aussi, Ordo m'a étonné et Kobalt est plutôt bien dans l'esprit du roman.

Je vous conseille l'auteur et particulièrement ce bouquin.

ordo20 janvier 2013, 10:20:01
Il a l'air pas ordinaire, ce livre !

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