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"Le traité des vins du Médoc, édition 1845, nous relate une histoire surprenante mais qui semble avérée. Jadis, la terre de Carbonnieux (qui est actuellement un cru très réputé de Pessac-Léognan) appartenait à des Bénédictins. Ces derniers avaient trouvé un excellent débouché pour leurs vins :"
(Paul Brunet, Le vin et les vins au restaurant)
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| No | Proposition | Auteur |  |  |
| 1 | Ils consommaient en effet la totalité de la production. L'abbé, dont la boussole ne perdait pas le nord pourvu que celui-ci lui laisse envisager quelques deniers, se décida à mener à l'intérieur du monastère une campagne véhémente contre l'absorption d'alcool. Il put ainsi préserver d'importantes quantités de vin qu'il vendait aux restaurants locaux. Parmi ceux-ci : | Migou | tomahawk | |
| 2 | Celui-ci ayant longtemps été utilisé comme vin de messe, on avait remarqué l'oxydation prononcée des coupes servant à l'eucharistie. On eut alors l'idée de produire grâce à lui les grandes quantités de vert-de-gris, rentrant dans la composition de la poudre à canon, dont la France avait besoin, dans le conflit naissant qui l'opposait au Maroc. | Henri | Migou | ordo tomahawk |
| 3 | la Turquie. Mais arrivés sur place, la loi musulmane constituait une entrave à leur commercialisation. Qu'à cela ne tienne, les moines changèrent l'étiquette qui se transforma en "Eaux minérales de Carbonnieux". La limpidité parfaite des vins a beaucoup aidé à cette supercherie. | Vrai | ordo | Migou |
| 4 | emplir les centaines de flûtes de Pan de toutes tailles que les musiciens traditionnels rangeaient épisodiquement, l'hiver surtout, sur de larges portiques réservés à cet effet. Au printemps, lors des fêtes d'équinoxe, les orchestres de flûtes se reformaient et les musiciens... buvaient le vin. Ou ce qu'il en restait. | ordo | Henri | |
| 5 | la caserne de Graves, qui n'abritait à cette époque pas moins de plusieurs centaines de conscrits, dont les teintes de rouge franc n'étaient pas dus qu'à leurs uniformes. | tomahawk | Henri |
Proposé par Kro
Source: Editions BPI, 2005, p.135
Publié le 27 mars 2008
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| ordo | 28 mars 2008, 11:00:31 |
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| marrant, ce passage ! tomahak a trompé Henri, mais est tombée dans le piège de Migou, qui a été trompé par Henri, qui lui-même a été trompé par tomahawk... Vous auriez voulu le faire exprès, les copains, que vous n'auriez pas fait mieux :-) quant à moi, j'ai réussi la vraie, mais n'ai convaincu personne avec mes flûtes de Pan. Au fait savez-vous que l'histoire est authentique? sauf que c'est du vin blanc et que ce n'est pas en France, mais en Italie, dans la région du lac de Côme, où les orchestres traditionnels sont des groupes de flûtes de Pan de diverses tailles : la plus petite se met dans votre poche, la plus longue fait dans les deux mètres. Pas facile pour jouer, il faut pencher l'instrument... Et le vin blanc est effectivement utilisé pour la conservation, mais les musiciens n'ont pas voulu me dire s'ils le buvaient. | |
| Henri | 28 mars 2008, 13:52:16 |
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| étrange, ordo, cet emploi du vin pour conserver les flûtes de Pan. Qu'advient-il sans ? Elles sèchent ? En quoi sont-elles donc faites ? J'ai dans mes connaissances un facteur - et joueur virtuose - de flûte de Pan, Michel Tirabosco, que je dois voir prochainement. Je lui demanderai ce que cela lui évoque... | |
| ordo | 28 mars 2008, 14:57:12 |
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| hmm je ne me souviens pas exactement de la matière, mais il ne me semblait pas qu'elle ait rien de spécial (cannes du type cannes de Provence). Oui ça doit sécher probablement, vu le temps qu'on passe par exemple à entretenir les galoubets pour qu'ils ne se fendent pas, ça doit être le même problème. | |
| ordo | 28 mars 2008, 14:57:34 |
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| Tirabosco le dessinateur? ou un homonyme? | |
| Henri | 28 mars 2008, 16:50:16 |
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| Sans en être sûr, je pense que Tom est le frère aîné de Michel. Son site n'est pas mal fait... et ses flûtes sont somptueuses. Il les conçoit, et les fait en partie réaliser dans les pays de l'Est. C'est un très bon musicien qui n'a que deux demi-bras, que j'ai connu enfant dans des compétitions échiquéennes, où il se débrouillait pas mal du tout. | |