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"Il jeta ensuite les feuilles dans les récipients d'eau bouillante qu'on lui avait apportés, et tous les coeurs furent immédiateent soulagés. Car la fragrance qui vint à chacun était comme un souvenir de matins humides de rosée par un soleil sans voile en quelque terre dont le monde au printemps ne serait lui-même qu'un souvenir éphémère. Mais Aragorn se redressa comme rafraichi et"
(J.R.R. Tolkien, Le seigneur des anneaux, J.R.R. Tolkien)


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1donna un coup de pied a cette scène bouillante d'idées pour désaltérer son esprit qui jouait imprudemment les penseurs fugitifs.faiza Colonel Sponsz
2contempla tous les Fjörn, les femmes et les bêtes s'ouvrir à ces effluves comme la tendre anémone à l'astre du jour. Saisissant alors le brancard à pleines mains, il en vida les haillons qui le jonchaient et le traîna jusqu'au foyer. Là, il y déposa avec soin chacun des galets qu'ils y avaient fait sécher.Henri  
3se tourna vers les hommes.
- Vous savez ce qui nous attend, une longue marche, une longue lutte sans garantie de victoire.
Eowyn le regardait, droit dans les yeux. Il soutint ce regard en silence et ne put ignorer le frisson qui fit trembler un court instant la jeune femme.
poneyHenri
tomahawk
Henri
4ses yeux souriaient tandis qu'il tenait un des récipients devant le visage de Faramir plongé dans le rêve.
"Ah çà, qui l'aurait cru? dit Ioreth à une femme qui se tenait près d'elle. Cette herbe est meilleure que je ne le pensais. Elle me rappelle les roses d'Imloth Melui quand j'étais gamine, et nul roi ne pourrait désirer mieux."
VraiColonel Sponsz
poney
tomahawk
5animé au fond de lui d'une force qui, il le savait, venait du fond de la Grande Ile, celle de Numénor et de tous les Fidèles dont il était issu par le sang. Il était temps. Aride et lointain était maintenant le chemin d'Eowyn, et même si son âme perdue criait encore à l'aide, il paraissait presque impossible de ramener son corps vers les vivants.tomahawkponey
 

Proposé par ordo
Source: Livre de poche tome 3 p.218
Publié le 15 février 2008

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Commentaire de l'auteur


ordo27 janvier 2008, 22:22:36
un beau passage d'Aragorn guérisseur, un de mes passages préférés dans le seigneur des anneaux

Commentaires des auteurs des propositions


poney29 janvier 2008, 09:27:20
Là tu oses, ordo! Peut-on continuer un passage d'un livre qu'on a adoré, mais que, bien sûr, on ne peut pas connaître par coeur? Je tente

Commentaires des votants


poney4 février 2008, 08:53:44
Il y en a qui sont faciles à écarter, par contre, entre la 4 et la 5, difficile de faire un choix.

Réponse - pour autant que cela vous intéresse - à une question posée par ordo il y a un petit bail: voilà les passages que j'aime Il ne s'agit pas de linguisitique, mais d'imagination, de poésie ;.. et ici, d'une grande oeuvre, bien sûr. Mais tout le monde n'a pas les mêmes goût, bien sûr.

Commentaires divers


aiki14 février 2008, 12:36:50
Zut, je ne peux pas voter ! Ca fait pourtant des années que je n'ai pas relu ce bouquin... je me demande s'il y a un passage que je ne reconnaitrais pas.

ordo15 février 2008, 20:33:01
oui, j'y ai pensé après, désolée pour ceux celles qui n'ont pas pu voter
merci bien, CS* d'avoir débloqué le passage en votant, en tout cas!
(et heum, tu peux continuer en faisant une prop pour le passage poétique qui traine depuis des mois)

poney, deux points pour un passage de roman, ça c'est un exploit !!

Henri15 février 2008, 21:05:26
Bonjour, Colonel Sponsz.

ordo15 février 2008, 23:22:18
en fait, apparemment, plusieurs ont pensé à Eowyn. Elle est effectivement parmi les personnes qu'Aragorn rappelle à la vie dans les maisons de guérison de Minas Tirith, mais il y a aussi Meriadoc le hobbit et Faramir le fils de l'Intendant de la ville (et nouvel Intendant depuis la mort de son père). Je pensais que vous pourriez jouer sur ces trois personnages. C'est pour ça que j'ai choisi un passage avec Ioreth (pour vous perdre, quoi, ouarf)

poney16 février 2008, 10:18:04
Bien joué, ordo!
Quant à moi, je ne suis pas trop mécontente de moi-même...
C'est un bon début de week end.

Colonel Sponsz17 février 2008, 00:55:50
Szalutations, Henri!

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