Nous n'avons pas été présentésS'identifier

Continuer le passage suivant :

"Il avait dû passer un certain temps depuis qu'il avait parlé, je m'étais perdu en considérations lointaines : quelques minutes de sommeil, peut-être. J'étais très fatigué.
Il dit : "Pardon, qu'avez-vous dit ?"
"Je parlais des corps", dis-je, "peut-être"

(Antonio Tabucchi, Nocturne Indien)


Cliquez sur l'une de ces suites si vous souhaitez l'ajouter à votre liste de favoris.

NoPropositionAuteur
     
1qu'ils sont comme des valises, nous nous transportons nous-mêmes."
Au-dessus de la porte, il y avait une veilleuse bleue, comme dans les wagons des trains de nuit. Se mêlant à la lumière qui venait à la fenêtre, elle créait une lueur vert d'eau, une atmosphère d'aquarium.
VraiHenri
ordo
Mynos
poney
2ont-ils leur propre savoir ? Voyez ! J'ai peiné à vous suivre à l'instant, et maintenant je vous le dis sans détour. Mon esprit est absent, mais ma chair sait qu'elle peut vous le confier !"
Il resta interloqué. Sans doute venait-il de me faire quelque aveu, qui avaient dû lui coûter, et je lui infligeais subitement l'inverse.
HenriMynos
 
3ne sont-ils pas une illusion, comme je le pensais. Ils sont bien réels. Ces trois visages qui m'aiment vraiment, une réalité. Même Marco est présent, dans sa seule manière possible de l'être, et dans sa folie et sa négation. C'est juste que la mort d'Elvira a bousculé mon état au monde, la manière dont je me positionnais. Et je ne sais plus très bien quel est mon équilibre.ordoponey
 
4est-il vrai que nous partageons forcément une âme avec un animal, et que l'idée du totem n'est pas symbolique mais matérielle. Deux frères ou soeurs siamois. Mon expérience avec le tapir confirmerait cette hypothèse. Mais je ne comprends pas pourquoi, dans ce cas, il n'existe aucun rite sur la possession par les animaux de ce morceau d'âme.tomahawk Henri
5que c'est une notion tout à fait farfelue, que nous nageons dans l'illusion, rien ne s'est passé.
Et puis, ce n'est pas ce que je voulais dire, je ne sais plus ce que je disais, ni où j'en suis... Oublions cette philosophie de gâteux chinois - je pensais "gâteau", j'entendis mon erreur, mais ne corrigeai pas,le lapsus me plaisait... - trinquons, trinquons!
poney ordo

Proposé par Stéliade
Source: p.44, © Christian Bourgois Éditeur, 1987, pour la traduction française.
Publié le 17 février 2008

Aller en bas

Commentaire de l'auteur


Stéliade15 janvier 2008, 23:59:50
Pas fait exprès, mais, en même temps que je vous envoie ce passage d'Antonio Tabucchi, j'écoute une chanson de Paolo Conte, et je reçois un mail de chaîne d'hôtel italienne,en italien.
Alors... andiamo.
Beau roman, un très beau souvenir de jeunesse.

Commentaires des votants


poney16 février 2008, 17:18:08
J'ai fait un effort pour terminer le tour avec une proposition un peu n'importe quoi. Mais maintenant que je suis en face du vote, j'en perds encore plus de moyens. Le souriel, celle qui me plaît, et le vote, au hasard, là!

ordo17 février 2008, 01:01:42
hmm chouette aussi celui-là, va falloir procéder par élimination. J'adore la 5, mais pas le style exact du passage. La 3 est la mienne. La 4, très intéressante, mais un animal totem ne partage pas l'âme de quelqu'un, il décide d'accompagner simplement. Restent la 1 et la 2, mais je ne suis pas convaincue par le "dû" répété (y a des petits malins sur pion :-) ), bien que je puisse me tromper
donc, essayons la 1

Commentaires divers


Maitredujeu17 janvier 2008, 06:21:34
Une suite de faiza a malheureusement dû être supprimée : ""Des corps? la fatigue peut être psychique aussi" puis il s'est levé avec un pas pressé"

La raison en est que la suite ne s'accorde pas au passage et comporte des problèmes de ponctuation.

Votre pseudo* :
Mot de passe :
Votre commentaire* :