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"Un pianiste n'ayant pas les mains d'une vigueur à toute épreuve ne peut tenir longtemps sur un clavier moderne.
Une des conséquences de ce défaut de puissance est que Chopin, plus que d'autres compositeurs, fait appel aux bras pour aider les mains à couvrir l'étendue du clavier.
Le besoin d'utiliser"

(Article de Katherine Hyman, CHOPIN grandeur et romantisme)


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NoPropositionAuteur
     
1les coudes en lieu et place des doigts lors d'un fortissimo impromptu ajoute, je le concède, une intensité nouvelle à l'effet de surprise voulu par l'auteur.
Toutefois, je suis sûre que nous devons beaucoup attendre de ces nouveaux pianos à assistance hydraulique que nous annoncent les fabricants.
Renexganymed
Fabrice
2les bras rappelle au compositeur les gestes des paysans travaillant la terre et Chopin voudra, lors de son séjour à Majorque avec George Sand et ses enfants, composer un cycle d'oeuvres nommées les Semeuses. Solange se souviendra plus tard avoir vécu le plus beau fou-rire de son enfance en entendant Chopin déclarer "je sémerai des graines qui germeront en musique".Stéliade  
3continuellement toute la surface du clavier correspond au tempérament Poissons, lequel par un besoin d'envahir l'espace, se déploie horizontalement, s'étale pour atteindre les limites des choses.VraiFabrice
 
4le corps entier n'est nulle part aussi bien illustré que dans le "deuxième scherzo". On pourrait même croire que Chopin ait voulu une représentation théâtrale : deux points d'interrogation pianissimo au milieu du clavier, deux réponses fortissimo aux deux extrémités de celui-ci. Le plus étriqué des pianistes ne jouerait pas cela comme une Allemande de Bach.Fabriceordo
ganymed
Renex
5l'amplitude des bras afin de gagner en précision n'est cependant pas nouveau. Bach, Haydn, Bruckner et bien d'autres ont déjà exploré cette technique avec brio. Mais la particularité de Chopin, ainsi dans les "Nocturnes", est non seulement d'utiliser les bras, mais également d'"embrasser" tout le clavier avec le haut du corps pour donner à la musique toute son intensité et sa puissance.ganymedRenex
ordo

Proposé par Henri
Source: La revue de la Musique no 4, Robert Lafont presse, page 74.
Publié le 5 juin 2007

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Commentaire de l'auteur


Henri1er juin 2007, 14:56:29
Ces livres de plus de 150 pages paraissant 4 fois l'an semblent à la limite du magazine, proscrit par le maîtredujeu, mais leur contenu les rapproche à mon sens de l'essai littéraire et du guide...

Commentaires des auteurs des propositions


Stéliade5 juin 2007, 04:41:31
Sublime Chopin... il a le don d'effacer ma fatigue. Tout petit hommage affectueux que cette suite.
J'ai trouvé un site où télécharger l'intégrale de son oeuvre en mp3, avec login et mot de passe, mais pas essayé, donc je ne peux pas dire la qualité...

Commentaires des votants


Fabrice5 juin 2007, 19:00:13
Pas trop dur le vote, la 1 est trop drôle, la 2 fait référence à des oeuvres mystérieuses, la 4 est un peu nulle mais je sais qui l'a commise, et la 5... j'allais presque voter pour quand j'ai remarqué Bruckner. Oups ! Ne reste donc plus que l'astrologie, car le signe de Chopin, là j'avoue que je n'en ai aucune idée.

ordo5 juin 2007, 23:01:26
hum coup de dés. Si Fabrice est de la partie, la 4 comme la 5 peuvent être de lui

Commentaires divers


Henri5 juin 2007, 19:32:39
Y en a qui peuvent dire merci à maman !

ordo5 juin 2007, 23:03:07
et voilà, qu'est-ce que je disais :-)))))superbe hameçon, Fab, le deuxième scherzo

Fabrice5 juin 2007, 23:22:57
...qui a pêché un seul poisson, mais le plus savoureux, merci ordo :-)

Comment ça, la 5 peut être de moi ? Bruckner est postérieur à Chopin, c'est un symphoniste fou et je ne pourrais même pas dire s'il a écrit une oeuvre pour piano.
Je tiens par ailleurs à préciser que je n'aime pas trop les commentaires musicaux style match de foot, tels que ce que j'ai écrit.

ganymed6 juin 2007, 00:58:12
Bruckner est effectivement postérieur à Chopin! En revanche, c'était un très grand organiste, bien plus connu effectivement pour ses symphonies (je vous recommande la n°7, ma préférée) que pour ses oeuvres pour orgue, piano et choeur.

ordo6 juin 2007, 04:26:41
mais si, les études, justement(de Bruckner)
et la vraie, la 4 et la 5 peuvent être très caractéristiques des histoires dites "de la musique", que tu aimes ce style ou pas

Fabrice6 juin 2007, 11:54:33
Au temps pour moi alors !

Et oui, effectivement, les livres et revues musicaux ne sont pas avares en prose qui n'apporte rien de plus qu'une fraction de ce qu'on entend avec évidence. C'est pour ça que ça me fait penser à un match de foot commenté à la radio. Mais bien sûr, ce n'est pas une régle générale, il y aussi des textes plus éclairants.

ganymed6 juin 2007, 23:59:01
Je suis tout à fait d'accord avec Fabrice. Dans tous les domaines artistiques, particulièrement celui de la musique, le verbiage peut rapidement être lassant, voire très indigeste!

Henri7 juin 2007, 01:12:03
Moi itou ! Alors, pour ne pas ratiociner sur la magie musicale, si nous pérorions sur la voûte céleste, ou l'halieutique, mmmh ?

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