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"Elle pourrait alors savourer pleinement le résultat : la réussite de sa première quête.
Elle n'arrivait pas encore à déterminer exactement ce qu'elle recherchait., elle n'arrivait pas à trouver le mot, à l'expliquer clairement, lorsqu'un matin elle se réveilla après avoir fait un rêve tout nouveau pour elle : elle"

(Ouvrage collectif, Nouvelle Vague)


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1se trouvait dans un avion, assise près de l'issue de secours. Elle volait vers une ville américaine dont le nom lui échappait. Son frère était là aussi. Il pleurait. Un peu plus loin, sa mère se disputait avec un homme sans visage. Détournant son regard vers le hublot, elle vit des lettres flotter à travers les nuages et se transformer progressivement en une injonction lumineuse: "FUIS".ganymedordo
 
2était assise à une table, dans une salle où se trouvaient aussi une vingtaine d'autres personnes de son âge,.. C'était d'une école, d'un lycée, dont elle avait rêvé ! À présent, elle comprenait, elle arrivait à déterminer sa quête réelle : avoir des amis et connaître le monde extérieur, ce monde que sa mère lui avait tant voilé, que sa mère lui avait tant caché.VraiHenri
 
3sentait pousser en elle une grande montagne qui la traversait, en forme de pain de sucre. Et au fur et à mesure que le sommet rejoignait sa gorge, tout ce qui comprenait ses interrogations s'affaiblissait pour devenir très vague. Au réveil, elle ne savait toujours pas les mots, mais elle savait quoi faire. Et à son grand étonnement, elle sentit que la montagne était toujours là.ordoganymed
Renex
4s'était vue assise, encore enfant, dans la cuisine de la rue Bleue, face à lui. Son visage était flou, mais c'était lui. Elle tremblait, comme toujours, sans savoir pourquoi. Mais, pour la première fois depuis les premières séances, elle put ouvrir la bouche! Elle venait d'esquisser une réaction! Elle ne savait qu'en faire, mais cela changeait tout.HenriRenex
ganymed
5rêvait d'un deuxième tour présidentiel où elle sortait vainqueuse, aussi souriante que si elle l'avait perdu, mais, différente. Elle rêvait que le monde ne sombrait pas dans la violence et la démagogie, mais qu'il s'élevait vers la rencontre des hommes et des femmes, qui, comme elle, pourraient rêver encore longtemps.Bernie77 Henri
ordo

Proposé par Stéliade
Source: Lauréats d'un concours de nouvelles organisé à Tahiti, p.37, © Au vent des îles, 2001
Publié le 28 mai 2007

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Commentaire de l'auteur


Stéliade25 mai 2007, 03:03:55
Bon, la Polynésie, il y a peu d'endroits au monde qui sont autant représentés par des clichés. Un coup de tamouré par-ci, un coup de lagon par là, quelques radiations venues de Mururoa, des jeunes filles à la peau dorée qui dansent le tamouré (j'avais une hum bien jolie photo pour les liens, qui fait hum vraiment très "révoltés du Bounty", mais bon, elle risquerait trop d'en déconcentrer certains ^^
Je vous fais grâce aussi des quelques mp3 de variété tahitienne que je viens d'écouter sur le net, car à côté des euh "choses" que je viens de subir, là, Didier Barbelivien est un compositeur d'avant-garde ^^ Seul Bernard Menez soutiendrait la comparaison.

Bon. Et sinon ? Sinon il y a ce passage, venu d'un recueil de nouvelles, issues d'un concours par des jeunes auteurs, qui nous présente une Polynésie soit quotidienne, soit imaginaire, mais en tout cas avec toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, pas seulement le bleu des mers du sud.
Donc, ce recueil est écrit par des jeunes de 15 à 28 ans Julia Green, l'auteur de la nouvelle "Hinareva" que je présente ici a 15 ans. Elle nous raconte (superbement) l'histoire d'une jeune fille qui renonce peu à peu à qui elle est pour s'intégrer à un groupe et qui finira par y laisser ses jambes, en plus de son âme. En fait, elle a été élevée dans la tradition et éduquée à la maison, et elle étouffe donc elle cherche autre chose, à appartenir au monde et à réaliser quelque chose d'elle même, mais elle va passer de Charybde en Scylla.

Pour une petite chronique sur ce recueil, c'est MWA qui m'y suis collé en 2003 :-) (ce qui est trop drôle, c'est que j'avais oublié et que j'ai retrouvé mon propre article à l'instant en cherchant des liens sur Google ^^)
www.francopolis.net/francosemailles/Polynesie.html
Et puis la présentation de l'éditeur lui-même :
www.auventdesiles.pf/VentDesIles/WEBVDI.nsf/0/51F9BE0DA52A0BD80A256C4500021DC9.html
L'accueil du site des éditions "Au vent des îles"
www.auventdesiles.pf/VentDesIles/WEBVDI.nsf/index.html
Le site de l'association Cali, sur le livre insulaire : (une multitude de liens îliens et littéraires à explorer) : www.livre-insulaire.fr/index.html
Tahiti-Fenua, site pour les amoureux de la Polynésie
www.tahiti-fenua.com/

Commentaires des votants


Henri28 mai 2007, 20:47:40
Amusantes, toutes ces redondances : assise, savoir quoi faire (ou non ), visage flou, les "elle" chez l'auteur...

Renex28 mai 2007, 20:56:50
Dommage, le 2. Je pense qu'il aurait fallu écrire : "qu'elle avait rêvé, plutôt que "dont" pour que la phrase soit correcte.

Commentaires divers


Renex28 mai 2007, 20:58:44
Merde, c'est la vraie. One ne peut plus avoir confiance en personne...

Fabrice28 mai 2007, 22:09:10
Mais tu as diantement raison Renex, c'est une faute de grammaire quasi-annulatoire !

Stéliade28 mai 2007, 23:48:59
C'est écrit tel quel (je viens de revérifier)... donc j'ai transcrit tel quel.

Henri29 mai 2007, 00:13:48
Moi qui commence à engranger, ton "quasi" me rassure, Fabrice !

Fabrice29 mai 2007, 10:53:03
Puisque tu insistes mon cher Henri... ta première remarque semble indiquer que tu savais quelle était la bonne réponse. Quid ? :-)

Sinon, je ne pense pas que j'oserai annuler ce passage pour faute de grammaire alors que moi-même place un tiret incongru après un quasi.

Henri30 mai 2007, 02:34:03
Que nenni, mon cher ! Cela se nomme aperception, divination, prescience ou autre concept absolument cartésien. Non mais !!!
La lourdeur et le schéma stylistiques était tentants, et le qualificatif "assise" a dû flatter mon orgueil. Tant d'années d'école catholique pour savourer 35 ans plus tard le triomphe du péché... Mmmmmh, que c'est boooooon !

Fabrice1er juin 2007, 13:14:35
Henri, je n'avais pas eu la prescience de la tienne et tu m'en vois ravi !

Grenada28 mai 2008, 14:01:27
Bonjour à tous,

Je suis l’auteur de la nouvelle dont vous avez cité un extrait. Permettez-moi de répondre à vos remarques. Certes, la phrase
« C’était d’une école, d’un lycée, dont elle avait rêvé ! » n’est pas la plus belle qui soit au monde, mais elle est correcte grammaticalement. Je vous cite la page 368 du Dictionnaire des difficultés de la langue française d’A. V. Thomas, édité chez Larousse : « Quand on fait un rêve, on rêve d’une chose, de quelqu’un ». Et voici un exemple,donné quelques lignes plus bas : « Le petit appartement dont elle rêvait (et non ‘qu’elle rêvait’). »

Au plaisir de lire vos réactions…

Henri28 mai 2008, 16:02:54
Bonjour Grenada,

Je crains de rester d'accord avec Renex.
En effet, on rêve DE qqch. C'est donc cela DONT (de quoi) je rêve.
Un DE supplémentaire est redondant. On peut ainsi dire, à mon sens, "c'est cette chose DONT je rêve" ou " c'est DE cette chose QUE je rêve", mais pas deux fois DE.

Plaisant, ce site, non ?

Salutations ludiques

Renex28 mai 2008, 19:47:55
Oui, d'ailleurs ici :
"C'était d'une école, d'un lycée qu'elle avait rêvé"
convient mieux que :
"C'était une école, un lycée, dont elle avait rêvé".

Le malheur, Grenada, c'est que j'entends très souvent cette faute à la radio, à la télé. Et ça m'énerve!!!
A propos, Grenada, on cherche du monde pour rebooster le jeu du roman.

Fabrice29 mai 2008, 09:25:30
Salut Grenada, c'est drôlement sympa de voir l'auteur nous faire une petite visite ! Et c'est remarquable d'avoir écrit à 15 ans une nouvelle qui a enchanté notre maître à tous.

Néanmoins, Henri et Renex ont raison. Remise à l'endroit, ta phrase donnerait "elle avait rêvé de d'une école (...)".

Stéliade29 mai 2008, 16:11:10
Bonjour Grenada,

J'ai eu le plaisir de proposer votre passage et d'écrire la chronique sur le recueil "Nouvelle Vague" sur le site Francopolis (sur le premier lien dans mon message du 25 mai 2007 sur cette page).

Quelle joie et quelle bonne surprise de vous voir venir ici et commenter votre propre oeuvre :-)
J'espère que vous continuez à écrire et à être publiée. "Hinareva" m'avait vraiment impressionné, et, même si ça fait plusieurs années que je l'ai découvert, je m'en souviens encore très bien, c'est un de ces textes qui restent, qui imprègnent.

En tout cas, si vous aimez jouer et romancer plus encore les romans, leur donner d'autres possibilités, je vous conseille de jouer avec nous au jeu du roman.

Salutations souriantes.



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