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Donner le passage qui précède celui-ci :

"Sa hutte ressemble à un coffre en pierre debout. Un coffre plein de cases et de trous. On ne peut rentrer et sortir de la coquille de pierre qu'en se glissant par un seul endroit. Le Papalagui appelle cet endroit l'entrée quand il entre dans la hutte, la sortie quand il en sort, bien que les deux ne soient qu'une seule et même chose."
(Erich Scheurmann, Le Papalagui)


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1La Papalagui nomme le sexe de son épouse "la fin" lorsqu'il fait l'amour avec elle et "le début" lorsqu'elle accouche d'un enfant, Il est tellement conscient naturellement de la dualité interne et externe de tout ce qui est que quand il meurt, sa famille fait venir dans sa hutte une sage-femme accoucheuse, pour le faire naître dans l'autre monde.Stéliade ordo
2Dans la journée, le Papalagui est aimable, distant, toujours bien couvert de plantes déchiquetées ou de poils finement tissés, qu'il appelle des vêtements.
Le soir, il regarde d'autres Papalaguis sur une fenêtre lumineuse, mais ceux-ci se disputent, s'embrassent et sont souvent tout nus.
RenexStéliade
ganymed
3Le Papalagui habite comme les fruits de mer dans une coquille dure. Il vit entre les pierres comme le scolopendre entre les fentes de lave. Le pierres sont tout autour de lui, à côté de lui et au-dessous de lui.VraiRenex
 
4En le cherchant partout, mon coeur s'est tordu d'angoisse. "Mais où es-tu bien passé, Papalagui? pourquoi me faire aujourd'hui cette farce ? Si c'est à cause de mes paroles d'hier, crois bien qu'elles n'étaient qu'une étape, un point de moindre importance". J'arrive alors au point le plus bas de la colline.ordoganymed
Renex
Stéliade
5Si le Papalagui apprécie la solitude, c'est en même temps un hôte délicieux. Il prend soin d'aménager sa maison pour le confort de ses convives. Pour venir chez le Papalagui, il faut toutefois être quelque peu initié.ganymedordo
 

Proposé par Henri
Source: Pocket 11857, page 31
Publié le 23 mai 2007

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Commentaire de l'auteur


Henri14 mai 2007, 20:31:55
Traduisant ce texte allemand, citant les propos d'un chef Samoan, la traductrice a trébuché sur le genre de la scolopendre. Ce dérapage bénin en annoncera-t-il d'autres, dans ce jeu ?

Commentaires des votants


Stéliade23 mai 2007, 13:42:21
Wouh, c'est dur de choisir, sur ce tour, elles sont vraiment toutes excellentes, là...

Commentaires divers


Henri20 mai 2007, 22:22:13
Nonobstant les dehors exotiques et quelque peu abscons du passage choisi, c'est un livre merveilleux dont je recommande chaudement la lecture à tous les amoureux du Vrai !

Stéliade23 mai 2007, 19:07:11
Qu'esr ce que le Vrai ?
(oui je sais ça a déjà été demandé, mais pas à toi :-)

Henri24 mai 2007, 00:24:05
Par là, j'entends l'immuable, l'essence, au sens métaphysique.
Ou l'évidence, celle qui sourd de la fulgurante intelligence poétique dont Touiavii déborde, de son innocence éclairée, pour ne pas dire lumineuse. Ah, ce cher et si sage savant chef( qqun arrive à dire ça dix fois très vite ? ) !
Car, ce que rien n'indique ci-dessus, le Papalagui, c'est bien chacun d'entre nous !!
Ces propos ont près d'un siècle, et guère de rides...

Stéliade24 mai 2007, 02:55:23
En fait justement tu fais bien de le dire (que le Papalagui est "chacun d'entre nous"), ça me rassure un peu car moi j'étais persuadé que le texte décrivait ironiquement un être humain moderne, donc j'ai foncé tout droit sur la proposition de Renex qui allait dans ce sens. Mais notre félin dandy avait si bien ajusté sa subtile patte qu'il ne lui resta plus qu'à me cueillir. Tout en cueillant, presque négligemment, de l'autre patte, la bonne réponse. Je l'entends d'ici se pourlécher :-)

En tout cas, ton passage donne envie de lire le livre, et en plus, je trouve qu'il a plutôt tiré les auteurs vers le haut.

D'autre part, ça me rappelle, il y a longtemps, j'avais lu le long article d'un ethnologue... africain qui racontait son voyage à Paris et décrivait nos moeurs, j'ai rarement autant souri, ri et réfléchi qu'en le lisant ce jour là ^^


ordo24 mai 2007, 09:46:17
moi j'ai tout de suite pensé à un petit animal/être familier, genre hobbit, qui vivrait près de nous

et c'est sûr que le pipokine m'a influencée, c'est une très belle nouvelle de Sylvain Jouty
le pipokine

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