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"Ne la garde pas à Petersbourg ; elle n'y apprendra rien de bon. Emmène-là soit à l'étranger (naturellement pas à Baden-Baden ou à Ems), soit ici, dans le midi de la Russie. La nature est un bon professeur : qui ne comprend ses leçons, bien qu'elles soient gratis ?
Les femmes aiment"

(Alexandre Droujinine, Pauline Sachs)


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1toujours des choses contradictoires. Il leur faut un paysage silencieux et sauvage, et il leur faut de longues conversations amicales autour d'un feu de charbon et d'un bon verre de thé brûlant. La ville et la solitude. La montagne et la mer. Il faudrait constamment vivre en Italie.ordo aiki
Renex
2que l'on s'occupe d'elles, mais pas qu'on le leur fasse sentir : qu'elle ait l'impression d'être libre de ses mouvements, de ses actes. Montre-lui le monde sans prétendre le lui enseigner, et d'elle-même, elle y cherchera la réponse aux questions qu'elle se pose.aikicolomb.white
Renex
 
3la nature ; j'ai souvent observé de jolies dames regarder le soleil se coucher sur la forêt, ou les nuages fuir devant l'orage. Bien sûr, ces occupations n'avaient pas lieu avant un bal ou pendant l'essayage d'une nouvelle robe. Mais... c'est toujours ça !Vrai ordo
4se baigner. C'est ainsi. Accompagne-la aux bains municipaux, malgré la répulsion que cela peut t'inspirer. Après tout, la caresse de l'eau est bonne conseillère, pour Pauline et aussi pour toi. Elle croira te voir céder à ses caprices. Pour le reste, tu diras que tel a décidé ton père.Renexaiki
colomb.white
5se sentir proches de la nature. Elles ont l'impression de mieux nous comprendre par la suite, nous les hommes. Cela leur permet aussi de savoir pourquoi nous buvons tant. Et elles s'y mettent aussi la plupart du temps. Mais, si tu souhaites aprivoiser une femme, je vais te donner quelques indices.colomb.whiteordo
 

Proposé par Stéliade
Source: p.65, Phébus, collection libretto, ©Éditions Phébus, Paris 2002
Publié le 9 septembre 2006

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Commentaire de l'auteur


Stéliade1er septembre 2006, 16:58:08
Alors, qu'est-ce que les femmes aiment ? On va enfin tout savoir grâce à vous ^_^
Paru en 1847, un des romans plus court que la plupart des autres, un roman important de la littérature russe, pointu, ironique, élégamment pervers, et idéal quand on est un peu effrayé par les pavés ou les grandes fresques.

Commentaires divers


Renex9 septembre 2006, 13:11:37
Encore une fois, la vraie est moins forte que beaucoup d'autres.

ordo9 septembre 2006, 13:33:17
oui, moins forte mais aussi dans l'esprit superficiel du passage, zut me suis plantée. CW*, c'est la référence à l'alcool qui m'a attirée.

en tout cas, c'est génial, toutes ces versions de "ce que les femmes attendent", et tu as raison S* ça semble dire plein de trucs intéressants sur le sujet et sur nous :-)

Stéliade12 septembre 2006, 01:41:10
C'est vrai que ce petit ton superficiel ne la rend pas forcément passionnante, mais c'est une fausse légèreté, car ce roman était en réalité plutôt sulfureux.

Ce qui est marrant c'est que la proposition d'Ordo fait très british, celle d'Aiki a un côté sagesse orientale, celle de Renex est je trouve très française, C'est encore celle de Colomb White qui sonnerait le plus russe, plus que la vraie en tout cas :-)

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