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No | Proposition | Auteur |  |  |
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1 | Il viendrait du normand "gribiche" qui signifie "femme méchante", lui-même issu du moyen néerlandais "kribbisch", "grognon". Amateurs de la bonne chair, vous êtes prévenus! Prenez garde que la gribiche ne vous plonge dans l'enfer des délices culinaires. | Vrai | Henri twingolescu
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2 | Il s'agit sans nul doute du cérumen haché menu avec les crottes de nez de l'animal accompagné des petites cochonneries qu'on trouve dans les yeux au réveil, le tout lié avec la morve et la bave du sujet enrhumé. Je peux dire pour l'avoir constaté de visu que les lyonnais en mangent tous les jours arrosé de ce petit vin du crû, ce qui leur donne ce teint purpurin que le monde entier leur envie. Pour digérer, ils grimpent la colline de Fourvière et s'en vont prier Notre Dame du Tour du Luc. | twingolescu | | Henri sssss
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3 | D'aucuns associèrent longtemps le nom de cette savoureuse vinaigrette au jaune d'oeuf que l'on y adjoint pour l'épaissir. En effet, tout vitellus cuit se pare en s'oxydant d'une pellicule d'un gris rappelant le pelage ventral des biches. Mais point de "gris de biche", car s'il s'agit bien d'une question d'aspect, il est lié au second élément incontournable de ce mélange : les fines herbes. Issue de Camargue et de l'imagination de Carême qui en arrêta les proportions idoines, cette sauce doit son nom à l'image que donnent ses particules vitellines surnageant dans leur fouillis herbeux, évoquant des...grèbes ! Ces aimables palmipèdes, ayant colonisé sous l'Empire ces marécages provençaux jusqu'à provoquer des désastres économiques et sanitaires, furent alors l'objet d'un véritable massacre, nommé "grabaïchoun" en provençal. Ce nom, vite réduit à "grabaïch", fut d'abord l'apanage de tout apprêt présentant des éléments se mélangeant en surface, avant de se fixer sur cette seule sauce. | Henri | EricPomme sssss
| twingolescu
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4 | Inventée par Louis de Funès durant le tournage du film "Le gandarme se marie", la sauce gribiche a été appelée ainsi suite à l'habitude de Fufu d'appeler bien des personnes "ma biche", ou "bibiche". | EricPomme | | |
5 | Il y a 256 ns, 11 mois, 3 semaines, 4 jours, 8 heures, 6 minutes, 7 secondes 2 dixièmes, les biches pullulaient. Justement, un berger qui voulait entrer dans le livre des record rassembla quelques 3 546 987 biches en Allemagne. Grave erreur ! Car justement, passaient des avions qui largaient des blocs d'urine congelée par dizaines, car les pilotes aussi voulainet entrer dans le livre des records, ainsi que les habitants de Pforzheimer. Toujours est-il que les biches furent broyés, ce qui donna une pate grisâtre. Le berger qui ne voulait pas avoir des ennuis judiciaires avec le Syndicat des Biches Victimes des Blocs d'Urine Congelée (SBVBUC) décida de faire une sauce avec cette pate, composée d'urine congelée, de biches broyées et de glaçons. A serivr très frais, donc. | sssss | | EricPomme
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Wayra | 3 juillet 2006, 18:19:08 |
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D'aucuns associèrent longtemps le nom de cette savoureuse vinaigrette au jaune d'oeuf que l'on y adjoint pour la lier et l'épaissir. En effet, tout vitellus cuit se pare en s'oxydant d'une pellicule d'un gris chatoyant semblable à celui du pelage ventral des biches, que le promeneur matinal des pays agrestes ne se lassera de contempler dès potron-minet, ségaillant aux abords des bois moussus. Mais ce "gris de biche" ne constitue q'un navrant glissement plébéien. S'il s'agit bien d'une question d'aspect, il est historiquement lié au second élément incontournable de ce savoureux mélange : les fines herbes. Issue de Camargue et de l'imagination du maître Marie-Antoine Carême qui en arrêta les proportions idoines, cette sauce doit son nom à l'image que donnent ses particules vitellines surnageant dans leur fouillis herbeux, évoquant des...grèbes! Ces aimables palmipèdes, ayant colonisé, sous l'Empire ces marécages provençaux jusqu'à provoquer des désastres économiques et sanitaires, furent alors l'objet d'un véritable massacre, nommé "grabaïchoun" en provençal. Cet événement marqua véritablement, dans la conscience populaire française, l'essor de l'importance de la Camargue sur un plan que nous qualifierions aujourd'hui d'écologique. L'art culinaire local ne fut pas en reste, puisqu'il devint alors possible d'utiliser à bon compte cette manne carnée. Mais cette hécatombe marqua tant les esprits que son nom, vite réduit à "grabaïch", et ne se francisant que sous la deuxième république, fut d'abord l'apanage de tout apprêt présentant des éléments se mélangeant en surface, évoquant ainsi des volatiles barbotant dans les herbes folles, puis se fixa sur ce seul accompagnement dès la fin du XIXème siècle. |