Nous n'avons pas été présentésS'identifier

Continuer le passage suivant :

"Dimanche 11 avril
Une chronique de 1849 m'apprend qu'à l'arrêt des omnibus de Londres, lorsque le cocher s'absentait pour ses commodités, un employé avait pour charge de monter sur le siège et de claquer du fouet pour faire croire aux chevaux que leur maître était toujours là. Dans la France contemporaine, ce stratagème n'est pas réservé aux chevaux."

(François Mitterrand, L'abeille et l'architecte)


Cliquez sur l'une de ces suites si vous souhaitez l'ajouter à votre liste de favoris.

NoPropositionAuteur
     
1Lundi 12 avril
Le discours de la droite s'attache à démontrer que le programme du parti socialiste trahit la pensée de Jaurès et de Blum, célébrés du coup sans vergogne. Ce que suggère cet éloge à retardement n'est que trop évident.
Vrai ordo
2Ce qu'il importe de faire passer, en tout état de cause, c'est la claquement sec du martinet dans l'oreille du peuple bouffi d'opium, afin qu'il croyasse, le niais, qu'il y a un pilote dans l'avion.mami flambie  
3On dit que De Gaulle fut exaspéré que sa fuite n'ait pu demeurer secrète en 68, et moi je prétends que de croire à la présence d'un homme fort est tout comme s'il était réellement là. Tant il est vrai que la force n'est qu'en celui qui l'éprouve à son endroit, comme l'amour n'est qu'en celle qui n'attend pas et se consume de gaieté comme un phénix.ordotwingolescu
Renex
4Je ne vous donnerai pas d'exemple ! Mais la vraie question est celle-ci : pourquoi les chevaux ont-ils besoin de croire à la présence de leur maître ?
Pensez-vous vraiment qu'un cheval est capable d'aller voir son banquier pour lui demander du fourrage contre un prêt remboursable par ses enfants ?
Renexordo
Colonel Sponsz
twingolescu
5C'est ainsi que j'ai toujours considéré le rôle des Présidents sous la IVème république. Loin de moi l'intention de ternir leur contribution à l'Histoire, mais cette fonction pour illustre qu'elle fût, n'aura toujours été à mes yeux que la volonté de la part du Parlement de redorer les passés décatis, tout en espérant pour certains, acceder à cette sinécure.twingolescuColonel Sponsz
Renex
 

Proposé par Stéliade
Source: pp.146,147, le Livre de Poche 5366, ©Flammarion 1978
Publié le 6 février 2006

Aller en bas

Commentaire de l'auteur


Stéliade26 décembre 2005, 10:02:36
C'est une suite de Fabrice qui m'a donné l'idée de cet enchaînement passage-suite qui passe à tout autre chose.
Pour info, l'année correspondant aux dates de ce passage est 1976.

Commentaires divers


ordo6 février 2006, 14:42:16
Bien joué ! j'ai réfléchi longtemps, je me disais que c'était soit ça, soit quelqu'un qui avait lu la suite de Fabrice et qui utilisait le procédé pour faire une prop. Malheureusement, j'ai fait le "mauvais" choix :-) (si on peut appeler mauvais l'excellente prop de Renex)

Renex6 février 2006, 18:14:51
Merci Ordo. Twingo, tu écris comme un Président. (A part peut-être la place des virgules.)

twingolescu17 février 2006, 16:04:55
oui pour une virgule cher R*, pour ce qui est d'écrire comme un Président, c'est que je l'ai un peu lu, et rencontré deux fois.....
il est mort sans m'avoir rendu mon peigne.

Renex17 février 2006, 19:04:05
Si c'était Giscard, il n'en avait pourtant pas besoin. (Ce message ne nécessite pas de réponse).

twingolescu19 février 2006, 16:43:22
hum

Stéliade16 août 2006, 03:35:20
Tw* tu as prêté un peigne à Miterrand ?? :-) (oui, je sais, toujours aussi fulgurantes, mes réactions, mais là, seulement 6 mois de décalage, je m'améliore).
C'était pour un besoin urgent capillaire de sa part ou bien parce que ton peigne avait une provenance ou une valeur esthétique et culturelle qui l'intéressait ?


ordo16 août 2006, 07:34:54
un peigne picte?

Votre pseudo* :
Mot de passe :
Votre commentaire* :