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"Elle jouit encore, et encore, et encore.
Maintenant, elle ne distingue même plus les pics de l'orgasme, elle n'est plus qu'abandon. Elle hurle continuellement.
Et pendant qu'il la labourre, elle lui promet tout ce qu'il veut. Oui. Avec toi. Plus sans toi. Jamais.
Il se retire d'un coup et disparait. Elle a subitement mal."

(Eric-Emmanuel Schmitt, La Part de l'Autre)


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1La douleur se mèle aux retombées de l'orgasme, et y participe, l'amplifie l'extase. Elle cède, la tête s'abandonne, le cou se détend, ainsi que tout le corps. Plus rien n'existe, qu'une joie diffuse, sereine. Elle sent l'autre à côté d'elle.MigouColonel Sponsz
 
2Georges Walker Bush froisse rageusement la page qu'il vient d'écrire, puis s'essuie le front nerveusement. Il mumure : "Quoi que je fassera, quoi que j'écrivera, Soraya ne veuxra jamais de moi. Faisont tous chier ! Puisque c'est comme ça, je vais faiser la guerre à son pays de merde !". Puis il sort son colt, et, par des savants va-et-vient, il jouit encore, et encore, et encore.Stéliade ordo
twingolescu
3Mal physiquement, mais surtout mal au coeur. Pourquoi faut-il qu'il arrive toujours à lui faire promettre des choses qu'elle ne veut pas?colomb.white  
4Un cercle très dur s'est formé à l'intérieur, qui envoie des ondes plus lentes mais comme acides. Des vagues de ce qui est moitié douleur moitié plaisir se succèdent. Puis le coeur se calme, la chambre complètement sombre recouvre une bulle d'amour dans laquelle plonge tout son corps les murs, et lui...Lui est debout, regarde à la fenêtre, en fumant. Il va sortir, dit-il.ordoStéliade
twingolescu
 
5Contre la douleur s'élèvent des musiques. Pour se remettre, la foule chante. Elle redescend dans le monde normal.
Oui, c'est promis. Il reviendra.
Hitler s'est déjà réfugié dans la voiture. Ensuite, il sautera dans un avion pour rejoindre une autre ville qui l'attend déjà.
Il fait jouir la foule mais lui n'a pas joui.
Vraiordo
Colonel Sponsz
Stéliade

Proposé par Puch
Source: Le livre de poche, p350
Publié le 12 octobre 2005

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Commentaire de l'auteur


Puch27 septembre 2005, 23:53:09
Le coït du démagogue avec la foule n'est qu'un poncif parmi d'autres dans ce livre fondé sur une idée intéressante, mais alourdi par un style académique et pauvre.

Commentaires divers


ordo20 octobre 2005, 18:45:29
ah mais tiens j'avais pas vu qu'il était passé celui-là !!
ah ah, c'est le pied (le cas de le dire ouarf) ravie d'avoir réussi à tromper des malins comme S* etT*
j'ai beaucoup hésité entre la vraie et celle de Migou (il est pénible, ce Migou, ouioui )
et les talents d'écriture de Bush, ça vaut, hein...

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