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"Pour les mères du quartier, c'était devenu une question d'honneur. Aujourd'hui, beaucoup auraient choisi le divorce, mai à l'époque, ces choses-là ne se faisaient pas."
(Asuka Fujimori, Mikrokosmos)


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1La plupart d'entre elles n'osaient pas affronter en face la mère Soga, et encore moins leur mari. Le visage baigné de larmes, elles confiaient leur détresse à leurs enfants, traitaient le père de salaud puis se reprenaient aussitôt... non, la vraie cause de tous les malheurs de la famille, c'était cette sale garce de Soga... Et le fils d'une tarînée pareille ne devait pas valoir tellement mieux que sa mère. Les enfants écoutaient avec respect et se juraient de réparer le mal qui était fait à leur famille. Chaque jour, ils attrapaient le pauvre Hitoshi par le revers de sa veste, le tabassaient jusqu'à ce qu'il s'avanouisse. Les garçons frappaient dur, à dix ou à quinze, et les filles attendaient sagement leur tour pour cracher sur le gamin à terre toute leur salive.VraiAdrien Spiralo
Migou
 
2Aujourd'hui, hommes, femmes, nous restons tous chez nous, à jouer sur l'internet... Mais, comme disent les copines, c'est leur faute.Renexnaja
Adrien Spiralo
3Ainsi, en sauvant l'honneur de la famille, elles étaient persuadées qu'elles gagneraient leur ciel. Aujourd'hui, par contre, l'homme fait face à la justice dès qu'il y a violence.naja  
4Mika l'avertit de ses fautes, tout en plaisantant tendrement.
"Moi, j'ai fait des fauttes ? Mai où ?"
Elle lui répondit calmement que le "mais" prenait un "s" et que le mot "faute" n'avait qu'un "t".
"Je maîtriserai jamais ton fichu langage des signes,lança-t-il."
Pour seule réponse, Mika l'embrassa tendrement.
Adrien Spiralo Migou
naja
zagelle
5La vie du village continuait malgré cela. Les hommes refusant de travailler, il y avait deux fois plus à faire. on s'entraidait, on allait travailler aux champs tandis que la voisine venait s'occuper des taches ménagères.Migouzagelle
 

Proposé par poney
Source: Flammarion - 2005
Publié le 17 août 2005

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Commentaire de l'auteur


poney14 juillet 2005, 20:02:27
J'aime vraiment beaucoup le jeu du roman, c'est pourquoi je regrette qu'il avance tellement moins vite que celui du dictionnaire. Je profite donc du temps des vacances pour ajouter une contribution.
Coome ce passage vous le montre, le roman d'Asuka Fujimori est féroce, mais plein d'humour (plutôt noir, je le concède).

Commentaires des votants


Migou16 août 2005, 21:45:13
pauvre Hitoshi

Commentaires divers


Migou16 août 2005, 16:29:06
Ah, enfin, un passage qui se débloque!!! on ne l'espérait plus.
Et moi je dois dire que je suis au comble du désespoir (au bout du rouleau, comme on dit) J'ai pratiquement participé a tous les passages du jeu du roman, et ceux-ci restent bloqués à 3, je suis en manque. Ah ma mère, que vais-je devenir ;)
Bon allez, j'ai assez dit de conneries, je retourne travailler.

Renex17 août 2005, 18:32:43
C'est vrai, Migou, que ce fer qui a tranché la destinée s'est arrêté en route. Quand il réapparaitra, je serai tout étonné de ce que j'ai écrit, car je ne m'en souviens plus...

Migou17 août 2005, 22:37:02
A on sent que les gens commencent à rentrer de vacances, il y a un léger sursaut dans le jeu du roman

poney17 août 2005, 22:53:19
hé oui, Adrien, je me suis rendu compte de mon erreur en appuyant sur le bouton "en route Simone". Je tâcherai de ne plus le faire, moi qui déplore très souvent les erreurs que l'on lit dans les carnages exquis.

Quant à Migou, il est normal que ce passage te fasse penser "pauvre Hitoshi". Mais la suite (et la fin) du roman font que l'on n'a plus du tout pitié de lui. Je n'en dirai pas plus, pour ceux qui souhaiteraient lire le livre. Je peux toutefois dire que l'humour y est très très féroce, et qu'à la fin je me suis tout de même demandé si cette férocité était gratuite ou cachait un message.

Migou23 août 2005, 23:21:02
Je me demande si ce n'est pas un trait de la société japonaise, j'ai lu dans un livre une description d'une pratique nommée "Ijime", traduit par "brimade" qui consistait pour des élèves d'une classe, à choisir un de leur camarades `pas comme les autres' et à lui infliger des brimades. Il semblerait que cette pratique soit (très?) fréquente au Japon.

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