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"C'est une nuit qui reviendrait plus noire. Un orage qui punirait le jardin. L'inoccupé sur le visage variable de l'absence. C'est un manque, un périmètre froid où je pourrais écrire le soleil dans l'eau et l'eau dans le soleil. C'est"
(Ile Eniger, Celle qui passe, textes poétiques)

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No	Proposition	Auteur
1	l'inaccessible prince d'un royaume sans étoile. C'est la glace bleutée qui étoile l'hiver. Ce sont les fleurs fanées d'un exil volontaire.	poney	garance	portokali
2	une trace de doigt sur la tapisserie, que le temps accentue. Des aiguilles sur une horloge qui ne les soutient plus. C'est une nuit de mains brisées où se lèvent les mots, fatigués qu'ils sont d'attendre une convocation.	Vrai	portokali Stéliade	poney Stéliade
3	un voyage à travers l'éclipse de tous les soleils, l'eau de toutes les pluies. Le manque se décline en marques striées sur l'ombre des jours. Le jardin est effondré. La nuit revient sans cesse.	portokali	poney
4	un rond de roseaux qui dérive vers le centre d'un étang carré. C'est l'oiseau qui ne sait pas combien il a d'ailes et qui les trempe quand même dans l'eau. Pour les sentir lourdes, faites d'une autre matière que lui. Il prend conscience soudain, que voler lui est désormais interdit. Mais il doit rejoindre l'autre rive. Alors, il se dirige nonchalamment vers les pédalos à louer.	Stéliade
5	brut en césame et cru en pavot. C'est ce qui pousse sur l'acier. Ce qui tourne en bourrique. Ce qui déchire l'armure du jour.	picrocole		garance

Proposé par ordo
Source: éditions Cosmophonies Internationales, p. 17
Publié le 27 juin 2005

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