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No | Proposition | Auteur | ![]() | ![]() |
1 | On prend zoin de son kiki! | colomb.white | ||
2 | On parfume les toilettes, une fois. Cette toute dernière invention d'une compagnie belge de détergents pour cuvettes de WC, réputée pour l'ergonomie de ses becs verseurs, nous propose ce tout nouveau modèle en forme, pas de coin coin, mais bien de zigounette. Existe en deux parfums : canard à l'orange (d'où le nom astucieux de zizi coin-coin) ou moules-frites. | Migou | Adrien Spiralo Colonel Sponsz ordo | |
3 | Plein de choses, mais nous ne somme pas encores assez proches pour les réaliser... | Adrien Spiralo | Alain Stéliade | |
4 | Ce qu'on ne peut pas faire avec un zizi "tout court" (ou plutôt "normal", je ne veux pas m'attirer les foudres de mâles exaspérés par une évaluation quelconque de leur précieux instrument), c'est-à-dire de la musique. La palette des sons est fortement limitée, mais c'est tout de même un exploit. | poney | ||
5 | On ne fait rien du tout. Enfin, si on veut éviter les geôles de Californie. En effet, l'état du Gubernator vient d'interdire la vente, la possession et l'usage du Canard Suçeur alias "Dickie-Duckie" (nom original du "zizi coin-coin"), mis au point par une chaîne de sex-shops. En effet, cet accessoire qui se voulait ludique et érotique à la fois peut être trop aisément confondu avec un jouet par les enfants californiens. Les kids de L.A, Frisco et San Diego pourront donc continuer à regarder tranquillement les 98 viols et les 381 meurtres disponibles quotidiennement sur les chaînes câblées du Golden State. | Stéliade | Alain ordo | |
6 | on la boit.... c'est un apéro | Vrai | Adrien Spiralo Colonel Sponsz Stéliade |
Proposé par quinlog
Source: www.zizicoincoin.com
Publié le 25 juin 2005
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quinlog | 22 juin 2005, 14:43:43 |
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à votre santé |
Migou | 24 juin 2005, 01:21:02 |
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je sais pas pourquoi, mais je sens ue la réponse va être : on fait zizi pan-pan ;) pardon à nos ami(e)s belges, de les méler a ces histoires de zizis coins-coins |
ordo | 24 juin 2005, 22:48:32 |
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ah la la la là pas assez de souriels |
quinlog | 22 juin 2005, 14:46:40 |
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p |
quinlog | 22 juin 2005, 14:47:03 |
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pardon, on LE boit.... |
poney | 25 juin 2005, 22:49:51 |
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Je n'aime pas trop les traditionnelles excuses aux "amis" belges. Pour l'édification de tous les mauvais imitateurs de belges, j'aimerais faire une remarque sur l'utilisation de l'expression "une fois" par les Bruxellois (et non tous les belges) pour imiter le parler d'outre-Quiévrain. Dans la définition ce "une fois" est mal placé comme le plus souvent par les personnes qui ignorent la parler des Marolles et sans doute aussi le néerlandais. Je ne suis pas linguiste et ne peut donc vous donner ses règles précises d'utilisation et puis, de toutes façons , comme cela servirait encore à se moquer de notre accent, nos septantes et autres nonantes, je vous laisserai vour tromper et garderai également pour moi les anecdotes et/ou blagues qui se racontent par chez nous sur nos voisins du sud. Sans rancune, cher Migou |
Fabrice | 27 juin 2005, 11:55:22 |
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poney, je suis très friand de régionalismes (ayant grandi dans le terroir suisse romand), et j'aimerais bien connaître l'utilisation correcte de "une fois", et plutôt deux fois qu'une, de bleu de bleu. Et franchement, s'il y a une chose sur laquelle tout le monde devrait tomber d'accord, c'est que "quatre-vingt-dix" devrait être considéré comme un régionalisme français :-) |
ordo | 27 juin 2005, 14:53:54 |
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chers Fabrice et poney, d'ac avec vous mais... pour ce que je connais de la tradition du sud, en tout cas français, je vous rassure, le second, troisième, et même millième degré est pratiquement tout le temps employé dans les blagues anti-quelque chose, pour peu qu'on écoute la blague jusqu'à la fin par exemple les horribles blagues marseillaises sur les belges finissent immanquablement par se retourner contre les marseillais (par exemple l'idiote bête blague des supporters du club de foot de Marseille, l'OM, où un mec se fait enlever vingt pour cent du cerveau pour devenir belge... et puis l'opération rate, on se rend compte que le chirurgien s'est trompé et lui a enlevé non pas vingt mais quatre vingt pour cent du cerveau... angoisse... le patient se réveille et se met tout à coup à crier "allez-l'OM- allez l'OM" d'une voix caverneuse) ce que je veux dire, c'est que le marseillais se met très facilement à l'extérieur pour se moquer cruellement de tout, y compris de sa propre planète, et prendre prétexte des autres pour se moquer de soi-même c'est aussi très caractéristique du régionalisme français :-) |
poney | 28 juin 2005, 09:42:33 |
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Bon, ben, puisqu'on s'intéresse à notre "une fois", je tente une explication. Je ne vous aide probablement pas trop avec cela, mais il s'agit d'une traduction du néerlandais "eens" (une caractéristique du vrai Bruxellois est, qu'en bon frontalierlinguistique, il mélange allègrement flamand et français). Ce "eens" veut dire "une fois" mais s'ajoute souvent au verbe, pous insister sur sa signification. Je cherche un exemple. Là où un français qui veut tirer les vers du nez de quelqu'un dirait: "Eh bien, tu vas me le dire", nous dirions: "Dis-le-moi une fois". Si je retrouve d'autres exemples, je ne manquerai pas de les donner, car bien sûr, puisque je cherche maintenant, je ne trouve pas (loi de la vexation universelle). En écrivant cela, je me demande d'ailleurs avec angoisse, si "une fois pour toutes" ne serait pas aussi un belgicisme (de Bruxelles, j'insiste, les carolorégiens ou les liégeois ont d'autres expressions, oufti!). Et pour conclure sur un autre sourire adressé à ordo, je dirai que les Bruxellois se moquent également d'eux-mêmes (il y a chez nous aussi une version de cette histoire de cerveau dont je ne me souviens plus bien). Savez-vous comment un(e) Bruxellois(e) dit oui? Il(elle) dit "non, peut-être?" Avec le ton et l'accent, cela donne mieux, bien sûr. :-)) |
ordo | 28 juin 2005, 11:02:27 |
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ah ah :-)) chouettes tes explications, poney, merci ! oui, j'imagine bien la transformation quotidienne dans les langages frontaliers, le piémontais envoie aussi quelques liens par chez nous, c'est très joli ces mélanges je trouve |
poney | 28 juin 2005, 12:00:52 |
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Dernier petit complément sur "une fois": Une traduction de l'un des usages de l'expression pourrait être: "un de ces jours", "à l'occasion". Par exemple, quand je vois le tas de papiers qui s'accumule et s'agrandit sur mon bureau, je dirai: "Il faudrait une fois mettre de l'ordre là-dedans". |
Fabrice | 28 juin 2005, 18:00:42 |
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Intéressante étymologie, merci poney ! Mais j'ai l'impression de ne pas encore avoir tout compris, ce n'est pas facile d'imaginer le sens d'une expression en une ou deux phrases écrites. J'imagine qu'il suffirait d'une longue conversation avec un Bruxellois, avec quelques "une fois" placés naturellement dans leur contexte, pour en acquérir la maîtrise. |
Renex | 28 juin 2005, 19:49:47 |
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Il nous reste à vous remercier, Quinlog et Poney, pour votre intéressant échange sur le parler bruxellois. Je vous rappelle que c'est Raw Boy, sur l'antenne de Radio Outre-mer dans notre émission "L'heure du repassage", qui animera demain la causerie tant attendue sur "la cabane à sucre, un défi pour demain". Et maintenant, dansons sur un petit air de calypso! |
ordo | 28 juin 2005, 22:39:20 |
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oui donc si j'ai compris, le une fois transfuge du flamand traduit l'insistance "c'est bien comme ça", et en deuxième sens un futur immédiat avec caractère important aussi "va falloir" dis-nous si tu en trouves d'autres, mais ce sont des variations sur le thème "j'insiste sur ce que je suis en train de dire ou faire ou ais dire ou faire"... |
poney | 29 juin 2005, 08:51:00 |
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Merci ordo, c'est tout à fait cela. Un regard extérieur permet souvent de remettre de l'ordre dans ce que l'on a assimilé par imprégnation. Ce qui correspond d'ailleurs à la réflexion de Fabrice (l'imprégnation). si on me demande encore des explications, je ferai référence à ordo sur pion.ch. Et puis trève de plaisanterie, je deviens trop accro à ce site, j'ai encore du travail en rade. Bonne journée! |
Migou | 30 juin 2005, 17:03:54 |
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Oh poney, j'apprécie tes précisions sur l'utilisation de "une fois". Désolé pour la moquerie dont j'ai fait preuve envers les belges, bah tu sais, on peut adapter ma proposition à différents pays, par exemple, en remplaçant moules-frites par camembert et une fois par quatre-vingt-dix-neuf fois ;) Mais vu la discussion linguisitique que ca a engendré, je suis content quand-même ;) Ce que tu dis sur une fois me fait penser à mes lointains cours d'allemand, ou on utilisait de la même façon le mot allemand "mal" qui veut dire lui aussi "fois". ca donnait "sag mal, pass mal auf, warte mal" "dis voir, fais donc attention, attends donc (ou attends un peu)" Dis-nous poney, est-ce qu'on peut dire aussi en Bruxellois : "attends une fois", ou "fais attention ou tu mets les pieds, une fois", "regarde la haut, une fois" ? |
poney | 30 juin 2005, 22:07:38 |
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On pourra effectivement dire "attends une fois", les deux derniers devraient être remaniés et utilisés à bon escient: "fais une fois attention où tu mets les pieds" pourrait se dire à un maladroit qui trébuche tout le temps. Et "regarde une fois là-haut", s'il y a vraiment quelque chose de surprenant à y voir. Je me rends aussi compte que le "une fois" est toujours accolé au verbe. Le rapprochement avec l'allemand est bien sûr judicieux. Ce n'est pas pour rien que le néerlandais (ou le flamand dans nos régions) est une langue germanique. En fin de compte, Migou, tu as raison, merci d'avoir initié cette discussion, grâce à elle (et aux remarques d'ordo), je me décourvre des talents cachés de linguiste ;-) |
Migou | 21 juillet 2005, 15:56:38 |
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Tiens, j'y pense, dans la version de "une fois" qui signifie l'insistance, on ne trouve que des exemples avec des verbes à l'impératif. Ca se comprend parce que "une fois" est un bon moyen d'insister pour que la personne fasse ce qu'on lui dit. Mais est-ce que ce "une fois" se retrouve dans des formes non impératives? Allez, je fais quelques propositions sorties de mon imagination :-) Mais il y a quelque-chose que je ne sens pas dans ces propositions, elles ne me semblent pas naturelles. (En plus il y en a où on pourrait interpréter le "une fois", dans le sens "c'est arrivé une seule fois") "Il a sauté une fois par la fenêtre, sais-tu?" "J'ai aimé une fois ce film. / j'aime une fois le cassoulet!" "J'ai trouvé une fois cent euros dans la rue." Et j'en profite une fois pour souhaiter bonaniversaire à Poney, et bonne fête à nos charmantes pionistes belges. |