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"Hier j'étais lâche. Un lièvre, de ses oreilles tremblantes qui dépassaient le sillon, m'a tout à l'heure donné le courage. J'étais l'hypocrisie. Un renard a croisé le chemin, l'oeil faux, et j'ai reçu la franchise. Et le couple inséparable des deux pies m'a donné l'indépendance,"
(Jean Giraudoux, Electre)
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| No | Proposition | Auteur |  |  |
| 1 | et la fourmilière la générosité. Si je me suis hâté vers toi, Electre, c'est que tu es le seul être qui puisse me donner sa propre essence. | Vrai | Adrien Spiralo | poney |
| 2 | je tremblais dans le noir. Un duc est passé dans la nuit et m'a donné le courage de continuer. Je ne savais pas aimer. Tu es aparrue devant moi et j'ai senti l'amour m'envahir. | naja | Renex | |
| 3 | les enfants-papillons et leur vie d'un seul jour m'ont donné deux éternités, la neige fondue sous le souffle m'a offert la permanence du marbre. Mais mon amour parti m'a appris le nombre exact de ses grains de beauté et le poids de sa bouche sur la mienne. Mais mon amour parti m'a appris la circonférence de la terre, quand j'ai fait le tour de son ombre sans plus jamais la toucher. | Stéliade | poney Renex | |
| 4 | que j'avais perdu en lui rendant visite. Car, Oreste, mon frère, tu es mon seul espoir. Tu nous vengeras de ce père qui nous opprime. Il s'agit du dernier animal que j'aurais à rencontrer. Le loup qui me tenait à la gorge et qui me barrait le chemin vers la liberté. | Adrien Spiralo | Stéliade | |
| 5 | ce que tout un chacun peut souhaiter en son fors intérieur. Eh bien, je le regrette. Qu'ai-je à faire de toutes ces qualités, devant vous, dans un bureau de placement ? Je dois chercher un travail d'honnête homme. Le Président m'a viré, bien sûr, moi qui étais jadis un vieux singe bossu mais madré, un animal politique! | Renex | Adrien Spiralo Stéliade |
Proposé par ordo
Source: petits classiques Larousse, p. 188
Publié le 6 juin 2005
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| ordo | 1er juin 2005, 19:50:02 |
|---|---|
| injuste, pour le lièvre... je me souviens d'un crépuscule écossais ou deux lièvres roux de la taille d 'un chien se battaient, debout, sur leurs pattes de derrière, au milieu de la route. Je suis passée très prudemment, ils ne donnaient pas spécialement l'image de la peur :-) | |
| Stéliade | 3 juin 2005, 23:36:25 |
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| 5: Jean-Pierre, tu te fais du mal. | |
| ordo | 7 juin 2005, 14:59:56 |
|---|---|
| bravo à tous ! et à toi, Stéliade, d'avoir deviné qu'il y avait une unité derrière cette dichotomie. R* est également très proche du style de Giraudoux je trouve... | |