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"Après la moisson, on disposait sur l'autel de Zeus Polieus, sur l'Acropole, des gâteaux, du froment et de l'orge, prémices de la dernière récolte. On amenait des boeufs auprès de l'autel. Le premier d'entre eux qui touchait aux offrandes était aussitôt abattu d'un coup de hache par un prêtre qualifié à cet effet, le "tueur de boeuf"."
(Emile Mireaux, La vie quotidienne au temps d'Homere.)

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No	Proposition	Auteur
1	Il était ensuite dépecé par un personnage nommé dermopyle, et ses chairs étaient immolées par le feu au grand dieu. Quant à la peau de l'animal, on en faisait un manteau que revêtait le roi de la cité pour présider la cérémonie, l'année suivante.	Migou	quinlog
2	Puis l'animal était dépecé selon les rituels. Son énorme coeur, toujours battant et fumant de chaleur, était alors partagé en divers morceaux et recouvert de sel.	ordo	Renex	naja
3	La cruauté de cette hécatombe atteint son paroxysme dans une anecdote que relate l'historien Thucydides: la femme du prêtre Polydamas, enceinte de celui-ci, assistait son époux dans sa tâche lorsqu'un boeuf la poussa sur l'autel.	picrocole	ordo	quinlog Renex
4	Ce geste était traditionnellement considéré comme un meurtre, meurtre d'un être divin, car le boeuf en dévorant les prémices consacrés à la divinité s'était assimilé à celle-ci, Esprit du grain ou Zeus Polieus lui-même. Le prêtre, donc, jetait la hache loin de lui et prenait la fuite.	Vrai		ordo
5	si celui-ci ratait la mise à mort au premier coup de hache, il était systématiquement tué.	quinlog	naja

Proposé par Kro
Source: Ed. Librairie Hachette, 1954. p.13.
Publié le 18 avril 2005

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