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"il était déprimé lorsqu'il prit le train. Au milieu d'une foule si compacte qu'il pouvait à peine bouger, il s'abandonnait à ses réflexions sur lui même tout en se retenant à une poignée. La douleur lancinante de l'année précédente..."
(Sôseki, clair-obscur)


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1avait changé de nature, elle s'était étendue au-delà de lui même. À présent, elle sinuait en ondes concentriques jusqu'à la carcasse du train, souffrant d'être cesse frotté contre l'air.Tous ces anneaux de douleur revenaient alors vers lui, en cercles de plus en plus rapprochés, jusqu'à l'enserrer dans le plus raffiné des carcans : son propre corps.Stéliade vince
2avait en fait complètement disparu. Cependant, il la regrettait presque. Tout, mais vraiment tout vaut mieux que cette pente inexorable sur laquelle on glisse comme on s'enliserait, et qui vous dit que l'autre, eh bien, n'est pas exactement ce que vous pensiez...ordonaja
 
3lui tenaillait les tripes, pourquoi avoir refusé cette entrevue avec Yolanda ? Lui parler à cette époque lui aurait permis de ne pas se retouver maintenant coincé entre ces inconnus qui ignoraient tout de sa souffrancequinlog Kro
4remontait à nouveau sur la scène de sa mémoire. Il revoyait clairement sa piteuse figure allongée sur le lit blanc. Il entendait nettement son propre gémissement, pareil au grognement d'un chien qui ne parvient pas à se libérer de ses chaînes pour fuir.Vraiquinlog
naja
5le mettait encore à néant. Il ne pouvait pas être lui-même. Il retourna, là où tout avait basculé un an plus tôt. Il se rappella avec mélancolie tout ce qu'il perdu en même temps. Il en restait maintenant si peu. Son regard erra sur l'assistance mais il ne parvenait pas à voir les visages...najaKro
vince
quinlog

Proposé par twingolescu
Source: Rivages étranger 1990 pour l'édition de poche
page 11
Publié le 16 mars 2005


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