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Je suis normal. |
Contrainte : Un point c'est tout
Un carnage en une phrase, d'un trait, avec un point final ( :;¨ sont tolérés à la limite ). Seul l'auteur qui termine le carnage a le droit d'user du point.
Cotation : Pas mal (3.1667 sur 5, 6 votes reçus)
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Je sais bien que certains disent de moi que je n'ai pas d'amour, pas d'ami, pas de logement, pas de travail, pas de loisir, pas de voiture, pas de frigo | Renex |
mais j'ai un iguane qui me déteste et qui me tire la langue à tout moment, à tout propos | Caboche |
et sans discontinuer à tel point que je me demande ce à quoi il pense, s'il se sent délaissé, s'il réclame de l'attention, à moi qui astique ses jolies écailles vert de gris tous les jours, | Migou |
je le vois ne rien foutre de la journée, de la soirée et la nuit je n'en parle même plus, et dire que | naja |
quand par hasard j'écoute la radio dans la journée, je tombe sur des bonnes femmes toutes fières de dire ce qu'elles pensent de l'émission de la veille, moi j'hallucine parce que | Renex |
hier dans l'emission un certain Dany a chanté Yellow Submarine en quebecois version jazz: un tube -que j'ai enregistré- et une rombière d'auditrice, Alice, a été choquée car elle trouvait que | jernivil |
Dany avait massacré le très joli accent québécois en lui donnant une allure "à la française" qui | Caboche |
contribuait parfaitement à son parler ridicule, mi québecois mi français, idéal pour cette scène comique qui se déroule | colomb.white |
intarissablement tel du papier toilette à fleurs parfumé au sapin et à la menthe suédoise avec un petit arrière gout de framboise voire carrément de fruits rouges ainsi qu'un brin de | jernivil |
de rhum. Et, du même coup, je me réveille sur ce drôle de rêve que je viens de faire. | naja |
Histoire proposée par jernivil
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