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Donner la définition du mot suivant : Descenseur

(Le dictionnaire couleurs, Hachette 1991.)

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NoPropositionAuteur
     
1Système de promotion dans les entreprises qui souhaitent tenir compte du principe de Peter - selon lequel tout employé monte dans une hiérarchie jusqu'au moment où il a atteint son seuil d'incompétence -. Avec le descenseur, dès qu'un chef exprime l'idée qu'il pourrait promouvoir un de ses collaborateurs, son supérieur le dégrade aussitôt.
"Le système du descenseur garantit aux PDG que chaque membre du personnel restera au niveau auquel il a été engagé. Nos consultants vous accompagneront volontiers pour implémenter la méthode dans votre entreprise" - Brochure d'une firme réputée de conseil en management
poney Raw boy
twingolescu
2Ascenseur pouvant supporter une charge à la descente.VraiRaw boy
Renex
twingolescu
 
3Dans les premiers ascenseurs, employé qui descendait avec les contrepoids dans la cage d'ascenseur. Son travail était surtout de remonter les contrepoids par l'escalier.Renexcisca
 
4Sorte d'ascenseur se déplacant de gauche à droitequinlog  
5Aux Etats Unis, machine qui procède aux exécutions capitales par injection, pendaison et électrocution simultanées. Réservé principalement aux populations noires et latinos,le descenseur pour l'échafaud a désormais été adopté par la quasi totalité des états. Israël étudie un modèle de descenseur adapté aux populations fellah.twingolescu colomb.white
quinlog
6Petit escalier de service qui ramène Jésus sur Terre après l'ascension.colomb.white cisca
7Nom que l'on donne à la trappe qui s'ouvre pour laisser passer le pendu.Raw boycolomb.white
quinlog
Renex

Proposé par Stéliade
Publié le 14 juillet 2005

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Commentaires divers


Raw boy14 juillet 2005, 15:28:49
Je me suis bien bidonné à la lecture de ta prop, poney ! Je sous-traite depuis presque deux ans pour une firme de logiciels aux diverses applications industrielles et je reconnais le jargon. Tu peux pas savoir comme le mot "implémenter" est utilisé dans ce domaine. Nouveau mot à la mode, personnellement, je ne l'aime pas trop. C'est un calque de l'anglais qui sonne faux ! De plus, les patrons de la boîte, qui sont riches comme crésus et ambitieux comme Néron, parlent un espèce de sabir bancal et prétentieux. Aucun d'entre eux ne pourrait jouer sur pion... On m'envoie toutes les semaines, de la correspondance électronique, des directives, réalignement de stratégie, etc. Même à la vice-présidence de l'entreprise, on ne sait pas écrire: cinq fautes par paragraphe, problèmes de syntaxe sévères... Vive pion !

poney14 juillet 2005, 16:17:53
Merci beaucoup Raw boy, j'ai moi-même travaillé dans une entreprise de ce type, du côté conseil informatique. J'ai toutjours essayé de faire mon travail sérieusement, mais quand nous avons été rachetés par les américains, nous avons en effet dû chaque année, apprendre de nouvelles façons de présenter le même travail - plus de travail autour de la présentation que de véritables réalisations... Quant à nos conseillers en ressources humaines, je ne te dis pas...
Pour ce qui est du terme implémenter, je ne sais pas si en France, le combat est encore possible, mais en Belgique il a malheureusement supplanté quasi tous les autres termes français correspondants: réaliser, installer, implanter.

Raw boy14 juillet 2005, 19:09:38
Il faudra implorémenter les Dieux de la langue, poney !

ordo14 juillet 2005, 19:48:49
j'ai bien aimé aussi l'ascenseur qui allait de droite à gauche
bientôt l'ascendanseur de rock :-))

Colonel Sponsz15 juillet 2005, 20:23:32
En fait, je ne savais pas que le mot était employé à tort et à travers comme ça dans les entreprises! C'est dommage, parce que c'est un mot qui était surtout employé pour qualifier la programmation, "implémenter" signifiant "coder" (concevoir une ligne de code). D'ailleurs, dans le milieu de développement info, je n'ai jamais vu 'implémenter' utilisé autrement que dans ce sens.

Raw boy15 juillet 2005, 23:28:28
Mon colonel, on utilise un mot encore plus dissonnant en info, à savoir "incrémenter". Il a des relents de lendemains de veille celui-là...

Colonel Sponsz15 juillet 2005, 23:33:39
Oui, "incrémenter", comme i:=i+1 ou i++, je connais ossi :-)). Maintenant, on ne va pas prétendre que l'informatique et la programmation sont des sciences typiquement françaises, et puis je préfère ces mots-là à d'autres françisations du style "niouzes" ou "mél" !!

Raw boy15 juillet 2005, 23:34:55
CS, suis pas assé ferré pour connaître ta terminologie ! Le suis plus en Léo qu'en info !

Colonel Sponsz15 juillet 2005, 23:38:08
Je ne sais pas pour le Québec, mais en France on commence à avoir un nombre important de méls et de niouzes dans les docs officiels, c'est épique. "Dans l'attente de votre mél, monsieur, je vous prie d'agréer mes sentiments les plus distingués".

Raw boy16 juillet 2005, 00:19:06
Ah bon ! Mail et news... Capice ! Au Québec, on a inventé le mot courriel, qui est reconnu depuis plusieurs années par l'office de la langue française. Par contre, les français sont réfractaires à utiliser ce mot. L'esprit colonialiste, sans doute...

Colonel Sponsz16 juillet 2005, 00:26:44
Non non, courriel est utilisé aussi... Enfin, en théorie, parce qu'on voit de plus en plus l'esprit "winner"(c'est-à-dire usien) se répandre en Europe. Ce qui implique un langage tourné vers l'anglais, ça fait staïle (ouh, man, kom ça déchire!) et c'est vraiment trop top dans la miouzik surtout kan ssé utilisé par les deejays. Enfin, tu see ce que je mean, pas vrai?

Colonel Sponsz16 juillet 2005, 00:28:32
l'autre chour j'ai entendu quelqu'un parler d'"emmener sa date au cinoche". J'ai mis un certain temps pour m'apercevoir qu'il parlait de sa copine!

twingolescu16 juillet 2005, 09:09:45
c'est pas évident de causer français par les temps qui courent. Je fais attention à n'employer que des mots non anglicisé. il faut faire de la résistance car, comme il y est fait allusion plus haut, l'appropriation d'une langue est une forme de colonisation. c'est une chose que je prends en compte dans l'élevage de mes enfants.
ce sont des sujets importants, on pourrait en discuter encore longtemps et je suis content de constater que nous sommes en phase.

poney16 juillet 2005, 11:56:46
Bizarre, bizarre, d'entendre qu'implémenter signifierait "écrire une ligne de code". En quelques années (plus de 15) dans le domaine de l'informatique (analyse plutôt que programmation), je ne l'ai jamais entendu dans ce sens...
Quant à "incrément" et "incrémenter", cela vient du latin en passant par l'anglais et c'est un terme tout à fait officiel de programmation. Que ferions-nous, pauvre informaticiens, si nous ne pouvions ni incrémenter, ni décrémenter nos variables? Curieusement, le Larousse définit "incrémenter", mais seulement "décrément".
Par ailleurs, en ce qui concerne la défense de la langue française, je trouve qu'il ne faut pas bouder non plus les apports d'autres langues. L'anglais n'a jamais hésité à absorber ce qui peut lui servir, y compris des mots venant du français (de "veal" à "flirt" qui nous est revenu par ricochet). S'il domine, c'est pour des raisons géopolitiques, étrangères à ses qualités intrinsèques (dont un grand manque de précision qui se transmets parfois au français, qui lui est de nature bien plus précis; voir l'exemple d'implémenter).
Je me demande d'autre part quel est le traître qui a proposé "implémenter" à la définition. Aucun de ceux qui ont participé à la présente discussion ne pourra jouer ce tour, c'est trop injuste!

Et pour conclure, je voudrais vous demander si vous connaissez l'europanto de Diego Marani. Pour ma part, j'aime beaucoup.
Un lien vers son site: europanto
(C'est la première fois que j'essaye de faire un lien sur ce site, j'espère que les balises html y fonctionnent. Sinon, soyez indulgents...)

Colonel Sponsz16 juillet 2005, 12:09:42
Tiens, une citation de Tcheutcheu, de développez.com, à propos des différences d'implémentations entre programmeurs :

"[...]Ca dépend de la façon de penser de chacun. Pour moi un gars qui fait un soft sans conception, sans écrire de doc, sans commenter son code, même si ça marche du premier coup, ça sera un bidouilleur.
Je dirai que si il n'y a pas de conception avant l'implémentation, ce sera un bidouilleur. Après il y a de très bons bidouilleurs, et cela peut suffire parfois (surtout pour des outils internes à l'entreprise)."

ordo16 juillet 2005, 13:41:24
je ne sais pas du tout pour l'informatique, mais ça semble bien être le sens du mot, en tout cas en ergonomie et en sciences cognitives, par exemple dans cet article
et sinon, je le vois aussi utilisé pour coder un algorithme comme

ordo16 juillet 2005, 13:43:35
comme ici

ça semble un mot à sens général, en fait, de "création concrète, réalisation matérielle à partir d'un schéma ou cahier des charges"

vous ne l'aimez pas? je le trouve beaucoup plus joli à adopter que "date" :-)

ordo16 juillet 2005, 14:02:01
poney, le site europanto me fait irrésistiblement penser au personnage de Salvatore (le fabuleux extraordinaire sublime Ron Perlman aaaaaaaaaaaah) et sa manière de parler dans "le nom de la rose"
:-)

twingolescu16 juillet 2005, 15:47:59
Zut, j'ai du mal cliquer, vla t'y pas que je me retrouve sur un forum d'informaticiens (j'ai l'impression de me retrouver au bureau)...
Je vais tenter de trouver un site de jeux de langue française.

poney16 juillet 2005, 15:53:27
Pas trop gentille, ta remarque, twingo, tu as dû lire en diagonale. Il y a aussi des choses sur la langue française (même l'europanto en contient...).

Je remarque aussi avec étonnement, que la machine à voyager dans le tems doit exister: mon PC, en accord avec ma montre, indique 15h43, et la remarque de Twingo a été envoyée à 15h47min59sec...

poney16 juillet 2005, 15:55:42
Me voilà moi-même plongée dans le futur grâce à pion.ch
Evie-demment, 10 min ce n'estpas grand-chose, mais ce n'est peut-être qu'un début.

poney16 juillet 2005, 15:56:45
Et en plus, j'ai de la dyslexie dans les doigts: il faut lire "Evidemment" - l'émotion, sans doute.

Raw boy16 juillet 2005, 16:24:03
"c'est pas évident de causer français par les temps qui courent..." Tw* Je suis parfaitement d'accord avec toi, et ne suis ni xénophobe, ni protectionnisme. Je pense qu'en France, la conscience du danger liée à l'hégomonique et insidieuse anglicisation (money talks !) est moins aigüe qu'au Québec, où nous avons à nous défendre bec et ongles contre le Canada anglais, les américains... et les nouveaux arrivants qui aiment mieux adopter la langue du géant. À Montréal, métropole francophone d'amérique, la grande majorié des gens qui arrivent d'Inde, du Pakistan, de Chine ou du Vietnam -pour n'en nommer que quelques uns- sont rébarbatifs à l'idée de devoir apprendre le français, langue d'usage et langue "officielle" du Québec. Ils se ruent de facto sur l'anglais et, pour éviter un marasme, le Parti Québécois a promulgé sa célèbre loi 101 dans les années soixante-dix, afin d'endiguer le fléau qu'est l'anglicisation(et en plus, je parle ici d'un mauvais anglais, d'un slang de ruelles...). Cette loi a été célébrée partout et n'est pas répressive plus qu'il ne faut. Je crois que le passé colonial et impérial de la France, tend à rendre celle-ci trop docile eu égard au phénomène en question. En même temps que l'anglais devient un esperanto international, la francophonie s'érode doucement, forte d'un sentiment de supériorité basé sur un passé révolu. Pluseurs démographes annoncent le déclin et la fin éventuelle du fait linguistique francophone. S'ils ont raison, nous serons biens sûrs morts depuis belle lurette, mais, est-ce bien là l'héritage que nous voulons laisser aux générations futures ? Je suis pour le "plurilinguisme", mais, pas pour l'utilisation de mots "calqués" pour lesquels on ne connaît même pas l'équivalent dans sa langue maternelle, a fortiori quand celui-ce existe. Si on parle bien sa langue, alors on peut en parler douze et c'est tant mieux !!! De toute façon, je ne suis un croisé de rien du tout et tout ceci ne m'empêchera pas de jouir de la vie, quoiqu'il arrive...

Raw boy16 juillet 2005, 16:24:30
... protectionniste ! Et pioniste...

twingolescu16 juillet 2005, 18:13:47
Désolé de m'être mal fait comprendre Honey-Poney (c'est de l'amerloque comme disait Léo Ferré) mais le sujet est sensible et je nE voulais vraiment pas être désobligeant à ton égard. Le sujet est brûlant. Revenons à l'ordonnance de Villers Côtterets au XVIème siècle. François Mitterrand Ier par cet édit a décidé l'uniformisation de la langue française et imposé la langue la mieux parlée à la cour. C'est une décision épouvantable, pourquoi? A cette question beaucoup de jeunes étudiants répondront que c'est parcequ'elle décide de manière arbitraire que seule une élite cause correctement, ou peut-être qu'on impose une langue. C'est une très grave erreur de penser cela. Si on s'arrête à ça, on néglige le fait politique qui est au coeur même de la linguistique. Non, ce qui est grave, c'est que le pouvoir a réalisé qu'il ne peut s'appliquer qu'au travers et grace à la langue. Les lois, les actes des notaires, les correspondance administratives, les jugements seront désormais rédigés sur les mêmes bases, avec les mêmes mots. Ca, on ne l'apprend pas dans les instituts d'ingénieurs en informatique, mais en linguistique mais aussi à HEC, et dans les écoles de comm.
Je disais donc que la langue est porteuse du pouvoir, accepter les nouveaux vocables américains, même s'ils proviennent de l'invention de nouvelles notions est à mes yeux dangereux, voire suspect de connivence avec le grand méchant loup qui depuis le plan Marshall n'attend qu'une chose, pour nous offrir la liberté et la foi très chrétienne à sa façon - Une Europe unifiée et en proie à des problèmes linguistiques inouïs lui est d'ailleurs favorable -
Dans mon quotidien, j'ai remarqué que l'utilistion d'anglicismes pour certaines acceptions s'accompagnait de changements important dans la manière d'agir. Un directeur (ringard) ne dirige pas les employés de la même manière qu'un "manager". Depuis que dans ma boutique on parle de méthode managériales, la situation sociale s'aggrave. Les syndicalistes ont donc eu une réflexion sur ce fait linguistique qui se généralise et ont donc décidé de rester à l'utilisation des termes convenus et dont les contours sont parfaitement définis par les victimes potentielles de ce qu'on pourrait appeler une révolution culturelle libérale.
Pour cette raison, j'ai décidé que dans ma vie, le seul domaine où je m'accorderai le droit d'être réactionnaire est celui de la langue.
Voici donc pourquoi je m'attache tant à ma langue et à celle parlée en wallonie, et dans la belle province et à PION.CH.
Mais si tu veux tu m'envoies un courriel je pense que tu as plein de choses intéressantes à dire.

twingolescu16 juillet 2005, 18:31:38
désolé pour les fautes, j'ai pas eu le temps de me relire.

Colonel Sponsz16 juillet 2005, 19:55:32
En fait, ce n'est même plus une question de jargon, c'est plutôt une question de compréhension globale. Un jour, il y a un gars qui s'est présenté sur un forum d'informatique, qui avait une question sur le langage Pascal, et qui a dit :

"Bonjour
je suis encore la pour un question,en voyant le programme vous constaterez qu'on peut tirer des balles mais pas supperieur a 100 c'est a dire qu'on a droit de tirer que au plsu 100 balles ce qui m'arrange pas car ce n'est que le debut d'un jeu ça m'arrange pas ds la suite du jeu,je voudrais savoir comment arranger ça car je declarer un tableau de dimensions 100 il faudrait faire un truc pour que le compteru n'atteigne jamais 100.merci pour la reponse "


Bon. Suivaient 200 lignes de code environ. Tout ça voulait dire que pour comprendre son problème, nous n'avions qu'à lire le code, point. L'en-tête n'était...qu'une mise en page! Mignon, non? Vive la compréhension universelle!

Colonel Sponsz16 juillet 2005, 19:58:19
Et encore, ce gars s'exprimait plutôt bien comparé à certains, qui utilisaient le langage SMS du style "Mon prg fctnne pô, jai 1 bug ln 31, le compilo y pge rin, k'es g doi fèr?"

poney17 juillet 2005, 18:39:17
Je suis entièrement d'accord pour le "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" et pour défendre un français de qualité.
J'ai d'ailleurs contesté certaines contributions au jeu de "carnages exquis" pour raison de français bourré de "fôtes" style SMS justement.

Pour ce qui est de la Wallonie, il faudrait tout de même dire que le français y était aussi une langue de conquérant, qui a pris le pas sur le wallon, justement pour des raisons d'unification. Il y a d'ailleurs d'irrédentistes wallons - beaucoup moins que du côté flamand du pays, ouf!

Il est évident qu'il existe un langage jargonnant dans tous les métiers et ce n'est pas, l'apanage de l'anglais. La laangue de bois se décline dans tous les idiomes du monde, me semble-t-il.

Les situations sont aussi différentes de pays à pays. Ce n'est malheureusement pas la situation idéale, mais dans notre petite Belgique surréaliste, on utilise souvent l'anglais plutôt que le néerlandais ou le français. Ce n'est peut-être pas la meilleure solution, mais de cette façon, on maintien tant bien que mal l'église au milieu du village...

Si on veut rester dans les sujets sérieux, que font les Suisses, citoyens d'un pays multilingue comme le nôtre, pour résoudre ces problèmes? (en Belgique, il y a aussi des germanophones, mais ils sont bien plus discrets que wallons et flamands, car moins nombreux, sans doute).

twingolescu17 juillet 2005, 19:49:59
merci pour cette expression "on maintien tant bien que mal l'église au milieu du village", c'est un wallonisme ?
on a aussi des germanophones chez nous, et des irréductibles qui pratiquent la langue au quotidien.
et si on faisait un forum spécial francophonie ?

Stéliade17 juillet 2005, 20:00:04
Ce n'est pas dans le Génie des Alpages qu'il y a cette sublime phrase "J'ai envie de mettre mon clocher dans ton village" ? :-)

Colonel Sponsz18 juillet 2005, 12:18:43
Je ne sais pas... mes connaissances dans le domaine sont limitées aux épisodes 1, 2, 3, 4, 8, et 11 (pour le moment) et dans aucun de ceux-ci n'apparaît cette expression.

twingolescu18 juillet 2005, 13:20:25
mais c'est sexuel ! je n'avais pas saisi, en voilà une nouvelle à révéler aux petits français!
vas-y Poney, tu peux en amener d'autres!

Raw boy18 juillet 2005, 13:50:10
Je me lève. Première journée de vacances. Mmmmmmm, mon café est corsé à souhait. Son arôme est sublime. Suis un peu ankylosé. Ahhhhhhhh !!! Descend les marches de l'escalier qui mène à mon bunker. Ouvre l'ordi. Zut ! Un seul résultat. Pourtant, y'avait pleins de mots à 5 votes. Ouf... Ai eu trois smileys... Vais survivre à l'ouragan Séliade encore deux jours... Lève les yeux machinalement au-desssus de la fenêtre "votre commentaire", histoire de replacer mes lunettes et, ...et ? QU-QUOI ???? Twingo qui parle de CUL!!!"$)("&$(&$")
Et en plus, il est gonflé ! Il ose aborder des sujets diabolique au vu et au su de la gent féminine ! Par surcroît, dans la page officielle du "New Pion Observer", organe de crypto-combat contre l'ennemi des amis de Molière et Pivot. Suis déçu... Croyait qu'on avait trouvé notre Danton rien qu'à nous. Et non, c'est plutôt Sylvia Kristel qui se dévoile avec impudeur, telle une menthe religieuse... J'y crois pas quand même. Twingo dans "Emmanuelle's revenge ?!". C'est pas parce qu'on suce le sang le soir après minuit qu'il faut embêter tout le monde avec ses fantsmes ! Bon. J'appelle mon patron. Vais lui demander de réintégrer le travail bénévolement. Vois pas comment je pourrais "farnienter" dans ce contexte, avec Christopher Lee qui veut mettre la pinède en feu... Allez, hop, un autre café. Peut-être y aura-t-il des résultats tout à l'heure...

Raw boy18 juillet 2005, 14:24:38
Je viens de comprendre twingo, que le reverche berrichon n'est qu'un message crypté pour "je cherche tes nichons !!!"

twingolescu18 juillet 2005, 19:52:17
bon, puisque c'est comme ça, je vais chez les tamouls!

Raw boy18 juillet 2005, 20:08:46
Ça y est, il recommence avec "ta moule ?" Pardon pour la vulgarité. DB*, où es-tu ? Viens m'épauler !

Stéliade18 juillet 2005, 21:05:27
Il ne peut pas, il frit l'en cas.

Raw boy18 juillet 2005, 23:37:36
Bon ! Là, je n'ai plus le choix. Je dois ressortir le vieux gag classique que voici. Avis aux petits amis, c'est un gag à consonnances, donc, il fonctionne plus à l'oralité qu'à l'écrit. Ceux qui sont familiers avec la "parlure" québécoise rurale et populaire, à savoir le joual, l'apprécieront davantage, ou du moins, ils sauront précisément pourquoi ils la trouvent nulle. Je crois savoir que Twingo et Renex sont déjà venus en visite chez nous. Anyway, même ici, je l'ai jamais racontée par écrit. Vous aurez sans doute remarqué que je suis affligé d'une provisoire maladie mentale qui m'empêche de dire bonjour sans faire en-deça de 500 mots. C'est la chaleur. Tout rentrera dans l'ordre et j'irai comme d'habitude danser en boîte avec des copains sur le dernier tube de Pierre Boulez...

L'histoire.

C'est une fois trois gars en chaloupe. Un moment donné, y'en a un qui se met à bouger de trop et la barque chavire. Résultat des courses: trois noyés ! Arrivés devant Saint-Pierre -que voulez-vous, on est encore cathos au Québec- celui-ci demande aux ouailles: "Mais qu'est-ce donc qui vous amène ici ?" Un des sbires se décide à prendre la parole et répond:"Mé chuis noyé!" "C'est parce que japonais à nager", de rétorquer le second. "Moi, c'est pakistanais après moi!", de renchérir le troisième.

Tabarnak ! Tout ce charabia pour rien. J'ai fini par vous la faire en quasi-littéraire. Vous êtes contagieux, faut croire !

Raw boy18 juillet 2005, 23:38:26
s'cusez l'autographe bancale... Je me relis rarement avant de poster.

poney20 juillet 2005, 09:41:00
Merci Raw Boy. J'ai vraiment ri.
Je suis par contre étonnée pour ce qui est de l'église au milieu du village. Cela m'a toujours paru être une bonne vieille expression française, dont l'équivalent chinois serait quelque chose comme: il faut équilibrer le Yin et le yang. Selon moi, mais je n'y connais rien, il n'y a aucune allusion sexuelle là-dedans, désolée.

Je me rends parfois compte qu'à force de lire depuis plus de quarante ans un tas de bouquins, je me retrouve avec des expressions que plus personne ne comprend. C'est à cela qu'on se rend compte qu'on devient ce que j'appelais "croulant" quand j'avais 18 ans et que le langage SMS doit désigner actuellement d'une autre façon.

twingolescu20 juillet 2005, 13:31:14
oui, Poney, si tu en as d'autres, n'hésite pas, ces expressions je ne les mets pas au frigo, je les utilise.
je fais du recyclage.
mais celle là est particulièrement imagée.
tiens j'en ai une nouvelle pour te remercier de ta gentillesse (mais certainement que tu la connais): "ajouter du sucre à du miel" pour dire par exemple d'améliorer quelque chose vainement, inutilement.
tchô de twingo

Fabrice20 juillet 2005, 13:57:57
Ben oui, remettre l'église au milieu du village, ça m'a aussi l'air d'une bonne vieille expression française. Les sens que j'en ai entendus : remettre les choses à leur place, ou plus figuré, recentrer un débat qui avait dérivé jusqu'à en faire perdre de vue l'essentiel.
D'ailleurs je rappelle que le point essentiel du débat était : est-il acceptable d'utiliser le verbe implémenter en français ? Pour ma part je suis ni pour ni contre, bien au contraire. Le verbe a une signification assez précise en informatique, que je comprends comme réaliser en code une spécification de l'analyse. Je préférerais utiliser le verbe concrétiser pour cela, mais malheureusement celui-ci a peut-être un peu trop dérivé de son sens premier, "réaliser une instance concrète d'un concept abstrait".
Mais je trouve qu'implémenter sonne assez français et qu'il pourrait tout à fait être admis dans la langue. Ce qu'en font les pontes du marketing, c'est une autre histoire...

Raw boy20 juillet 2005, 14:55:17
Fabrice, comme le disait poney, ce ne sont pas les marketeux qui utilisent le terme implémenter, dans le sens d'installer ou d'implanter, mais bien les firmes et même les géants de l'informatique qui créent ces logiciels pour les vendre à des multinationales du pharmaceutique, par exemple.

Colonel Sponsz20 juillet 2005, 15:33:29
Raw Boy, il ne faut pas penser que tout le monde, à l'intérieur des "géants de l'informatique" connaisse les rudiments du codage (pour certains, ça serait même les insulter). Les "géants de l'informatique" sont surtout constitués de marketeux qui utilisent le terme implémenter selon leur bon vouloir et les désirs du marché.

Colonel Sponsz20 juillet 2005, 15:36:08
Ca me fait penser à Bill Gates, qui avait traité un jour les adeptes de la prog sur systèmes Linux de "communistes" (qui est l'injure suprème aux US).

Raw boy20 juillet 2005, 17:36:37
Colonel, je ne doute pas de votre grande science informatique, inversement proportionnelle à la mienne. Cependant, je travaille depuis deux ans, pour Averna technologies, une grosse boîte qui a développé elle-même une pléthore de logiciels, une suite qui s'appelle "Proligient", qui compte des solutions qui valent une fortune: MRP, ATE, qui est une plate-forme de tests utilisée en électro et en photonique pour tester l'équipement médical, RPM, un truc qui fait l'acquisition de données en déclenchant des alarmes en temps réel, et moult autres. Averna est un des 15 plus gros intégrateurs au monde de National Instruments, développeur du langage Labview, utilisé en photonique, et le plus gros au Québec. Effectivement, je travaille au marketing pour eux, et suis un cancre en info, mais, les solutions ont été développées à l'interne par le départ. R& D et, ces gens-là utilisent implémenter également dans le sens d'implanter et, ce ne sont pas les ouailles qui font la promotion du produit.

Un nul qui vous aime bien !

Raw boy20 juillet 2005, 17:48:15
De toute façon CS, ce n'est pas parce qu'ils le disent qu'ils ont forément raison... Peut-être un glissement de sens par rapport au glossaire informatique de base. N'en sait rien et préfère la musique !

Colonel Sponsz20 juillet 2005, 17:48:39
... dommage, les abus de langage sont mauvais pour la précision de l'expression, et que des codeurs - comme tu nous l'indique - utilisent implémenter dans ce sens ne peut que décrémenter le nombre d'instances initialisables dans la classe langage en surcharge :-))).

Raw boy20 juillet 2005, 17:59:10
Tiens, Poney, puisque nous sommes dans la zone linguistique de pion, branche secrète de l'Académie Française, on utilise au Québec un anglicisme pour dire: aller mettre en consigne chez un prêteur sur gage( un shylock!) un objet qui nous tient à coeur, parce qu'on est dans la mouise financière. Il s'agit de "pawné", because "pawn shop". Ça se prononce peu ou prou comme poney. Les relents sont moins joli, cepandant...

Raw boy20 juillet 2005, 18:00:16
lire "pawner", poney !

Raw boy20 juillet 2005, 18:49:20
Un autre anglicisme, "For your eyes only!" On dit, dans la langue du travail, "postponer", pour, remettre à plus tard. Joli, hein ?

007

poney8 août 2005, 11:42:01
Je reprends la discussion après mes bonnes (donc forcément trop courtes!, même sans pion) vacances. Merci à Twingo qui m'a appris l'expression "ajouter du sucre à du miel" que je ne connaissais pas.

Quant au franglais, le mot "pawner" ne vient-il pas du fait qu'il n'y a pas de mot pour le dire en français? (je n'en trouve pas en tous cas). Par contre, cela me fait penser à une expression que je me surprend parfois à utiliser (et que j'entends souvent chez mes collègues comme mes étudiants): "printer" (prononcer "prinnté") pour imprimer). J'ai honte rétrospectivement, mais cela me revient pas la suite.

Pour en revenir au débat sur l'informatique, j'ai ma petite théorie qui est que c'est un domaine qui bouge très vite (et que les marqueteux voudraient voir bouger encore plus vite pour vendre sans cesse de nouveaux "produits" et faire entrer l'argent à flot) et donc le vocabulaire n'a pas le temps de se fixer. D'un point de vue scientifique, c'est très ennnuyeux, car un mot (comme un train) en cache souvent un autre. Et souvent, un même mot a une signification différente dans deux domaines informatiques relativement proches. C'est peut-être aussi le cas dans d'autres domaines, mais je m'en rends moins compte, puisqu'ils ne sont pas mon quotidien. Comme je donne des cours dans une école d'informatique, je suis par contre souvent confrontée à des étudiants qui s'étonnent que le terme utilisé par un collègue a une signification différente dans mon cours (et cela doit rester ainsi, car nous ne sommes pas seuls au monde et utilisons les termes tels qu'ils se présentent dans les entreprises).

Raw boy8 août 2005, 23:53:14
J'ai tout lu, poney... Devant la pertinence de vos propos, je prends acte et ne rétorquerai point, sauf en opinant discrètement du bonnet.

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