Avec Dédé et Michou, au bistrot.

Contrainte : Paravent chinois
Honorables amis, pour cette contrainte, vous devez écrire comme le faisaient les chinois anciens, c'est à dire avec des circonlocutions exquises et des métaphores sublimes.

Cotation : Très bonne (3.6667 sur 5, 3 votes reçus)

Identifiez-vous et mettez une note à cette histoire ! (les votes restent anonymes)

-Honorable Dédé, chantre véritablement rayonnant des sphères ovoïdes, anciens lieux d'errance fumant et désormais transparents comme un thé déthéiné, pourrais-tu	jernivil
dans ta grande mansuétude, et avec tout l'indulgence lumineuse requise, à peine méritée par mon humble et misérable personne indigne de cette attention, apporter une gracieuse et bienveillante oreille	amber
à mon discours platonique qui vénère l'ardeur de l'esprit et la fermeté d'âme. Je ne suis pas le brave des Héros, pas un Paragan de vertu, autant dire, Je ne suis ni Jupiter des Romains ni Zeus	messao
des Grecs. Si la clarté aux yeux de biche de cette entrave pareille à la quiétude divine des pérégrinations buccoliques n'est qu'un rideau impetueux , alors	Françoué
le chasseur aguerri par des coutumes ancestrales lancera l'arme capable de faire siroter les herbes sauvages inaccessibles par les racines, et dissipera ainsi le nuage d'un mortel coup de foudre.	jernivil
Au loin, dans la brume incertaine du jour naissant, alors que les oiseaux venaient de lancer vers le soleil leurs chants millénaires, il saisit une flêche et tendit son arc.	JeanMan
Petit Oiseau Coloré, exquise geisha aux yeux de pierreries plus chatoyantes qu'un millier de soleils, leva sa merveilleuse bouche vers Dédé et lui souffla comme le ferait la brise du matin	stefteuf
-Vous êtes aussi gracieuse qu'une tigresse enchantée. L'univers tout entier se réchauffe à la vue	qpzm
de votre doux vestibule. Laissez-moi entrer, et les premiers pas que je ferais seront tels les émois d'un jeune merle apercevant son premier ver luisant. Ne dit-on pas	kobalt
de votre demeure qu'elle est le havre vainqueur de la sérénité disposée sur l'arc de l'aurore par la vertu des soleils rassasiés? Ah, laissez-moi donc fouler	Françoué
votre ombre bien plus brillante que mille étoiles et épousseter le sol afin que vous puissiez inonder notre pitoyable cahute de votre luminescence mystique.	Stéliade

Histoire proposée par Bernie77

Avec Dédé et Michou, au bistrot.

Retour à la liste des histoires