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L'usine mord - La ville beugle - Enfers du siècle

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La masse se déplace, c'est l'heure d'aller travailler. C'est l'embouteillage partout en voiture et au métro. Personne ne regarde personne. Tout est artificiel, il n'y a que leslibellule
enfants qui s'émerveillent encore. Tout est stagmatisé dans un univers solitaire et sans couleurs.naja
ou le béton sécrète des rigoles d'eau sale, gris fonçé sur gris moyen. Cordillière urbaine, Vallée quadratique, sur ses versants s'ouvrent des milliers de fenêtres identiquesMigou
et barrées de volets. A l'ombre, le fond de l'air (conditionné) est frais. Les pneus des camions hersent le goudron fondu; dans ce sol, les gamins plantent des papiers de bonbons.picrocole
Sur une bouche d'air chaud, un individu étendu est ignoré par les passants. Il est comme un fantôme, seuls les initiés le voit. Plus loin une silouete stylisé au sol témoigne d'un drame.libellule
Étendue tel une guénille défraichit, cette créature gît dans une mare de sang. Un jeune policier se penche sur cet être sans vie et regarde autour.naja
Mais le macadam se fout de la destinée individuelle. Bruits sourds de motos fondus dans le silence. Au loin, un chien aboit. La ville rit par chocs. Elle grince des dents.picrocole
Sur les pavés des conffetis, rouges de sang, collent aux pieds des passants. La fumée de l'usine étouffe le bruit du tocsin.Caboche
La noiceur imbibe le jour. L'alarme retentie. Les hommes sortent de l'usine à la queue leu leu.naja
Puis, sans raison, sans y penser, ils brisent le rythme de leurs pas. Même le bruit de la foule n'est plus humain. Si je pleure, qui m'entendra?picrocole

Histoire proposée par picrocole

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