Nous n'avons pas été présentésS'identifier

Donner la définition du mot suivant : Detortis

(Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, par Frédéric Godefroy (1892))

Choisissez la bonne définition parmi les suivantes :

Il se dit en mauvaise part d'iceulx des carabins qui parsjeuren a leur Sermen d'Hippocrate & qui renoncen a donnez les Soings aux indigens, qui est pire qu'adulteration.
(Lahire, Bibl. de Caen, VI, I, Vve Raoust)
Offense qui ne fut l'objet d'excuses ni de pardon :
Por tuit povre genz et felons rogues qui robeürs et laides ochoisons desfendent, Deus doinst mout corroz por detortis, que lor j'oi a fils legüez.
(J. de Meung, Allégorie de l'Ire, IV, Coll. de Parme, IX t.)
Il se dit d'un médisant qui donne des hableries et qui mesprise autruy pour dire, qu'il parle detortis.
Gestes désespérés, accompagnés de gémissements :
Diex ! dist Leonet, quel dolour,
Quel paine, quelz detortis
Ay porté par pres, par pastis,
Quant tant demourer me convint
C'onques mon corps vers vous ne vint !
(Pastoralet, ms. Brux., f° 55 v°.)
Ce sont personnes infirmes qui ont la tête tournée et qui ne peuvent la bouger sans une grande douleur.
Forme des morts de froid.
"Les meres si aiment lor enfans. Il remenoit, doit roamir
La Guillaume vi luy gesir, detortis, dan un rabans"
(D'Ouléane, Légende de Guillaume, Mang. V, 32)

Quitter