| Petite fille pauvre et particulièrement jolie d'un orphelinat que l'on habille en rose d'une belle robe neuve lors de la visite officielle d'un personnage important dans la ville, et qui est chargée d'offrir un bouquet de fleurs au dignitaire en lui faisant la révérence, ainsi que de lui réciter un poème vantant l'amitié entre les peuples, souvent en anonnant, d'où son nom. Une fois la visite officielle terminée, on lui remet ses habits sales et déchirés et l'anille est de corvée de vaisselle et doit lêcher les dessous de bras de sa chef de chambre pendant que les autres filles lui font son lit en portefeuille avec un crapaud dedans, des fois qu'elle aurait pris des idées au dessus de sa condition. "Ô anille ! Fleur décomposée ! Pur diamant noir !/Ta mère est dans un bouge et ton père au parloir !" (Charles Baudelaire). |
| Béquille, potence. |
| Qualificatif qu'on les gens qui n'apprécient pas la capitale des Phillipines, Mannille. "Je n'M pas Anille !" |
| Qui n'a plus de nille. "Avec l'anille, la camomille devient chameau, et la vanille s'en va." (Prévert) |
| Petit morceau de cotonade imbibé des larmes de leur bien-aimée, que les conscrits se cousent sur le coeur avec un cheveu, au moment de la séparation. |
| Aux Antilles, chant lancinant par lequel les coupeurs de canne à sucre se donnent du courage. |
