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Donner la définition du mot suivant : Fendant

(Le Larousse pour tous - Claude Augé (1907/1912))

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NoPropositionAuteur
     
1Vin de mauvaise taille.Sycophante rieur jernivil
2Plan incliné d'une fracture, dans le sol. Voir Faille.ordojernivil
 
3Coup donné du tranchant de l'épée.VraiCaboche
Mynos
 
4Petit couteau de botte, dont la lame se replie dans le manche.Henri Caboche
memepasmort
Mynos
5Partie externe de l'appareil génital pour les femelles de certains animaux, comme la vache et la jument. Chez la femme on dira plutôt vulve.Mynosmemepasmort
 

Proposé par Trolle
Publié le 6 janvier 2014

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Commentaire de l'auteur


Trolle19 décembre 2013, 09:11:23
Un petit coup de fendant... ça ne fait que du bien!

Commentaires des auteurs des propositions


Henri19 décembre 2013, 22:02:57
Je ne suis guère chasselas d'ordinaire, mais un petit verre si gentiment offert ne se refuse pas, merci Trolle !
Néanmoins, s'il s'agit bien de cette acception, j'imagine que MPM au moins doit connaître ; j'espère qu'il y aura assez de votants...

Commentaires divers


Henri6 janvier 2014, 12:57:30
Et c'était pô ça ! J'eussions pu voter. Heureusement pour moi en fait, je n'aurais probablement pas opté pour VRAI...

memepasmort6 janvier 2014, 15:59:30
Quelle acception ? La viticole ?

Ben non... J'ignorais

De toutes façons je contrôle toujours la provenance de mon breuvage et il va de soi que le cépage doit avoir un minimum de noblesse pour prétendre accéder à ma table.

Henri6 janvier 2014, 18:29:30
Cela m'intéresserait bien de savoir lesquels y sont proscrits...

Trolle6 janvier 2014, 21:17:58
Henri: Ta façon de manifester ton peu de goût pour le chasselas valaisan ou fendant est sans doute une coupable et honteuse trahison envers ce qui est, après le coucou, la deuxième gloire de l'Helvétie.

J'y vois surtout une horrible et assez ridicule dérive langagière qui sacrifie à la mode et qui me surprends de toi. Dans le même esprit, dirais-tu pour exprimer des préférences culinaires: "Je suis veau plus que cochon" (ou l'inverse)...

Henri7 janvier 2014, 02:10:22
Mon cher Trolle, je ne comprends pas bien à quelle mode je sacrifierais.
Tout dépend peut-être de l'emploi que chacun fait du langage. S'il s'agit de dire quelque chose pour être dans le vent, dire ce que disent les autres, cela n'a en effet pas le moindre intérêt, et je suis surpris que tu m'en soupçonnes. Que projettes-tu là sur moi ?
Je me contente de donner mon avis, sur un sujet que j'adore, et je me contrefiche qu'il corresponde à celui de la Terre entière ou de me retrouver seul contre tous. L'un de mes premiers maîtres dans ce monde magique du vin fut Max Léglise, qui prône si formidablement selon moi la nécessité absolue de se "déconditionner", d'affiner sans relâche son chemin vers l'authenticité, de se départir de l'influence des yeux d'autrui.
Pour en revenir au chasselas : j'en connais quelques magnifiques. Mais dans ma petite expérience, il paraissent autant d'exceptions parmi ceux consommés couramment autour de moi, qui ne me procurent tout simplement ni plaisir, ni émotion.
Et enfin, il se trouve que j'aime tout à table (hélas !), mais que je pourrais en effet dire être plus cochon que veau. Et alors ?

memepasmort7 janvier 2014, 06:45:53
Ouf! J'ai tout d'abord cru que le coup de bombarde était pour ma pomme et tout en me demandant si ce trolle de projectile était du lard ou du cochon j'ai constaté que ça tombait chez Henri !
Du coup n'ayant pas les sens échauffés, il me semble tout de même déceler quelques traces d'humour (vachard certes mais d'humour malgré tout) dans la remarque de Trolle...

Euh Henri, je ne dis pas ça de crainte de me voir à mon tour cloué au pilori, mais je te rassure, j'accorde ses lettres de noblesse à tout cépage à la seule condition qu'il sache fermenter en temps et en heure.


(A part) Messire Trolle, il serait bon de revoir tes dosages pour 2014, car ton encrier à vitriol semble manquer d'eau et là je sens comme un soupçon d'énervement chez notre bon Henri...

Trolle7 janvier 2014, 10:31:42
Henri: C'est un effet ordinaire de la mode qu'on n'en perçoit même plus les tics. Celui qui consiste à dire, je suis ... pour signifier j'aime ou je préfère m'horripile particulièrement.
Je ne peux pas m’empêcher de me moquer et de reprendre mes petits-enfants quand ils me sortent au dessert: "j'suis pas fromage, j'suis banane".

Désolé si ma remarque, pourtant toute enveloppée d'humour, t'a déplu. Il me semble que Pion, outre d'être un sympathique divertissement, est une école de correction du langage (qui m'a personnellement beaucoup apporté). Toi même, à juste titre, tu ne te prives pas de relever les fautes d'orthographe ou de français. Tu en trouveras certainement chez moi et je te remercie à l'avance de me corriger...

Henri7 janvier 2014, 22:48:27
Alors pas grand-chose à dire, bien pointé au contraire, mais comment veux-tu que je pusse comprendre un seul instant que tu ne parlais pas du tout du sujet en cours, mais d'un laisser-aller syntaxique ? Mon commensal pas davantage apparemment.

Désolé de ne pas avoir décelé ta goguenardise, manque d'habitude sans doute, ou alors je préf..., hem j'suis plus MPM question humour, p'têt...

Mynos9 janvier 2014, 00:55:05
Un peu de détente avec le tout nouveau langage...
www.huffingtonpost.fr/2013/05/03/10-expressions-qu-on-n-en-peut-plus-d-entendre_n_3209713.html
fr.pourelles.yahoo.com/10-expressions-jeunes-expliqu%C3%A9es-aux-parents-085749675.html
michel.buze.perso.neuf.fr/lavache/petit_momo.htm

Stéliade9 janvier 2014, 01:49:24
Bon, on est tous différents, avec des expériences différentes, mais ceux qui ont fait ces tableaux, notamment le troisième, devaient être payés à la ligne ou au nombre de signes.

"en même temps" dans cette acception, déjà entendu il y a des années, par des gens plutôt snobs et affectés.
Entendu de manière plus récente, plutôt "après", utilisé dans le même sens, mais plutôt par des gens acculturés, et un peu comme un tic, sans forcément se rendre compte du sens (ça s'entend dans les voix, les intonations, que le mot passe tout seul, comme une virgule, assez souvent avec le "é" très marqué)

"Les gens", plutôt entendu en apostrophe, en adresse. "Hey, les gens, on fait quoi ?". Plus chez des jeunes jeunes (ados et jeunes étudiants) et, à partir de 17 ans, plutôt au deuxième degré en auto-parodie (chose qui se fait aussi beaucoup , "s'imiter en train de s'imiter", histoire de rigoler un bon coup ensuite devant les listes de mots jeunes élaborées par les adultes :)

Le troisième tableau, sont gentils, "bad trip", j'étais à peine né ça se disait déjà, et plus que maintenant.
"Bouffon" , entendu au temps où j'étais jeune et innocent, donc je dirais à peu près sous le règne de Dioclétien :D
"Chanmé", je n'avais pas tous mes poils.
"Se fritter", je n'en avais même pas un seul.
"Dawa" pour "bordel", je me demande si ceux qui utilisent l'expression connaissent son sens islamique de "mission" (au sens prosélytisme), c'est assez curieux et intéressant à creuser comme glissement de sens.
"Bouillave", entendu en première, souvenir très précis d'un camarade de classe très vantard :)
"Que d'alle" ??? Mais mon grand-père le disait !!
Etc, etc.

Bon, mais moi, tout tout jeune, j'ai appris pas mal d'argot avec un copain libanais chrétien, mis au vert ici au temps de la guerre, et qui parlait le français mieux que je ne le parlerai jamais, alors ça joue peut-être.

Enfin, le Huffington Post a tout faux, non plus dans la forme mais dans le fond, ces mots n'ont rien mais rien à voir avec la novlangue, sous laquelle, oui, on croule et s'abêtit un peu peu plus de jour en jour, mais qui utilise d'autres vecteurs, d'autres mots et expressions, pour d'autres raisons et dans un but autre.

Après, hein, les gens, ce que j'en dis :)





Stéliade9 janvier 2014, 02:35:48
J'avais un copain, Togolais je crois, qui disait "Que la Vierge me patafiole !" , ça me mettait les pieds en l'air de rire. (voui, je sais, que c'est une très ancienne phrase)

Mais bon, lui il était spécial, il était du genre à mélanger joyeusement les registres et sortait des phrases, je me souviens ça donnait : "Enculé ! Ton attitude est préjudiciable et tu ne te grandis pas, je rutile de compassion envers toi, sombre merde !" et tout à l'avenant :D

Bon allez smoutchhhhh

memepasmort9 janvier 2014, 04:29:48
+1
Moi ce qui m'énerve surtout c'est la linguiste du uffpaust.

Je dis ça je dis rien...

Trolle10 janvier 2014, 11:10:43
J'aurais aimé faire le tour de toutes ces impropriétés jargonnantes, qu'il faut quand même distinguer de l'argot. Il y aurait trop à dire et je renonce.

Une chose quand même. Je suis excédé d'entendre vingt (h)euro, cent (h)euros comme si ce mot était précédé d'un h aspiré virtuel et ceci d'autant plus que les mêmes personnes prononcent correctement vingt ans (et non vin ans) et cent ans (et non cen ans)! Cette faute n'est plus le fait d'une minorité d'analphabètes, on l'entend partout et la faute est en passe de devenir la règle...

Enfin, je dis ça, je dis rien... Oui j'aime bien cette expression qui relève de la prétérition, de la réticence et de l'ironie

Stéliade10 janvier 2014, 22:57:21
Le pire que j'ai entendu, c'est "dieuro", qui ne veut pas dire que le Créateur a eu un renvoi mais bien "dix fois un euro", ça sonne vraiment moche !

Mais bon, je ne veux pas non plus paillepoutrer. exemple, je me suis rendu compte que j'avais tendance à dire et écrire "juste" comme on emploie le "just" anglais, dans des constructions même pas américaines mais je plutôt dans la soupasse globish qui se veut mondiale.

Alors, d'un côté, si on se met à traquer tout abaissement de niveau tout le temps, on devient un chieur qui groumfe dans sa grotte en agitant sa barbe, et d'un autre côté, si on se relâche trop, on devient un n'importe quoi informe, simple produit parmi d'autres produits.
On tombe facilement dans un excès ou l'autre.
Le tout, c'est de trouver et maintenir un équilibre, "être dans le monde mais pas du monde". La Voie du Milieu. Tout un travail.

Ouais, genre !

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