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"A tout prendre, ce n'était pas la première fois que je me trouvais mêlé à une douteuse opération de barbouzes et j'étais bien décidé à me débarrasser rapidement de cette créature. Mais quand vint l'heure de remettre le détenu à ses congénères, je"
(William Tenn, Histoires d'envahisseurs - La grande anthologie de la science fiction)


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1ne pus m'empêcher d'avoir une hésitation. Pas un scrupule, non, depuis longtemps j'avais cessé de m'encombrer de ce genre de sentiment. Mais une inquiétude, qui tenait aux quelques mots qu'il avait prononcés et que je n'étais pas sûr d'avoir bien compris.aikikobalt
 
2faillis tomber à la renverse. Dans la cellule, il n'y avait pas un mais deux L'payr ! Ils étaient plus petits, naturellement - la moitié de la taille de l'individu original pour être précis - mais il n'y avait pas à s'y tromper : c'étaient des L'payr.
Entre-temps, il s'était reproduit !
Vraiaiki
tomahawk
jernivil
3n’ai pas pu, niet, nada. A un moment, on avait échangé un regard, lui, enfin ça, et moi. Près d’une peau sèche pareille à une paupière de vieux, il avait une grosse verrue noire. Et merde, ça m’a rappelé ma grand, ma gentille grand qui était toujours le rempart entre moi et l’horreur.tomahawk kobalt
4perdis la fiole qui le contenait dans mon transfert Energo. Je ne sais pas si vous connaissez les employés de Swift, que Maria appelle "les énergumènes", mais ils sont légèrement procéduriers. Avant qu'ils aient fini leurs scans, j'avais eu le temps de perdre ma voix à force de protestations, et mon contrat par la même occasion.ordo aiki
tomahawk
5tergiversais. On m'avait conté que les Niozbeks avaient une chair goûteuse, très appréciée de par la galaxie, et j'avais si faim.
Je me tournais vers lui et lus dans son regard si pur qu'il avait compris mes noirs desseins et je ne pus réprimer à cet instant un immense dégoût pour celui que j'étais devenu.
kobaltjernivil
 

Proposé par Stéliade
Source: p.152, LP3779, © Editions Opta pour la traduction française.
Publié le 7 mai 2013

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Commentaire de l'auteur


Stéliade21 février 2013, 23:37:29
Une nouvelle hilarante de William Tenn, "le tout et la partie", dans laquelle un délinquant amiboïde monocellulaire, accusé d'avoir distribué des photos pornographiques à un terrien, trouve une stratégie de défense complètement imparable : se diviser en ses descendants. S'ensuivent des arguties juridiques inter-espèces qui valent leur pesant de grubuutz.

Note : © français non daté, d'où l'absence de date. © de la V.O : Galaxy Publishing Co, 1954.

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