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"Je chante une fille de Provence. Dans les amours de sa jeunesse, au travers de la Crau, vers la mer, dans les blés, humble écolier du grand Homère, je voudrais tant la suivre. Comme elle n’était rien de plus qu’une fille de la terre, en dehors de la Crau nul n’en a jamais parlé. Bien que son front n’ait lui que de jouvence,"
(Frédéric Mistral., Mirèio.)

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1elle est pour moi aussi éternelle que son pays. Forte et belle comme la Crau, elle est née avec elle et n'a pas pu mourir.grand saintéloi  
2nul duc n'a envié la rougeur de ses joues, comme coquelicots en champs et leur frémissement doux, comme aux jours brulants le mistral, qui torréfie la terre et exalte les senteurs.Migou tomahawk
3il fut pour moi l'étoile que je cherchais la nuit. Je chante, moi qui suis vieux comme la terre, cette fille restée comme le blé en herbe.Rose-Loup Staline grand saintéloi
Mynos
4bien qu’elle n’ait porté ni diadème d’or ni manteau de Damas, je veux qu’en sa gloire elle soit portée, comme une reine, et caressée par notre langue méprisée, car ce n’est que pour vous que je chante, ô pâtres et gens des mas.Vraigrand saintéloi
Mynos
Rose-Loup Staline
tomahawk
 
5bien que sur le chemin il n’y ait eu pour elle que pierres aiguisées, rivières folles, et la morsure des étés, bien qu’elle ait tant aimé qu’elle en mourut, à présent toutes les pierres, toutes les sources, tous les insectes qui luisent et courent et rampent sur les prés n’ont que son nom comme aiguillade.tomahawk Rose-Loup Staline

Proposé par ordo
Source: en fr.Garnier Flammarion ISBN-10: 2080703048. Ici, ma traduction.
Publié le 31 août 2008

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Commentaire de l'auteur


ordo11 mai 2008, 11:03:58
Cante uno chato de Prouvènço
Dins lis amours de sa jouvènço
A travès de la Crau, vers la mar, dins li blad,
Umble escoulan doù grand Oumèro
Ieù la vole segui.
Coumo èro rèn qu'uno chato de la terro,
En foro de la Crau se n'es gaire parla.
Emai soun frount noun lusiguèsse
Que de jouinesso
Emai n'aguèsso ni diadèmo d'or ni mantèù de Damas
Vole qu'en glori fuguè aussado, coumo une rèino, e caressado
Pèr nosto lengo mespresado
Car cantan que pèr vautro o pastre e gent di mas.

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