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"Le fer aurait déjà tranché ma destinée.
Mais je laissais gémir la vertu soupçonnée.
J'ai voulu devant vous exposant mes remords,
Par un chemin plus long descendre chez les morts.
J'ai pris, j'ai fait couler dans mes brûlantes veines
Un poison que Médée apporta dans Athènes."

(J.Racine, Phèdre)


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1Déjà jusqu'à mon coeur le venin parvenu
Dans ce coeur expirant jette un froid inconnu;
Déjà je ne vois plus qu'à travers un nuage
Et le ciel et l'époux que ma présence outrage;
Et la mort à mes yeux dérobant la clarté
Rend au jour, qu'ils souillaient, toute sa pureté.
Vrainaja
Puch
Renex
 
2Et j'en mourrai d'amour
Pour ne plus voir la lumière du jour.
J'ose espérer que vous aurez enfin compris
Que l'amour est la sève de la vie
Me l'interdire
N'a fait que me détruire.
naja  
3Ce poison, ce flacon, que Picrate m'offrit
Me pousse à une audace - ce n'est pas du vomis-.
Oh dieux puissants... non, non, oh chers administrés
En cette journée de fête du quatorze juillet
Dîtes-le à vos proches, quand viendra deux mille sept
Je me représenterai! Ne faites-vous donc la fête ?
Renex zagelle
4Il était l'instrument d'une noire imposture,
Il fut le fleuve gris d'une grise embouchure,
Moi-même : faible et lâche, être vil et souillé.
Je n'aurais pu choisir fin plus désespérée,
Roches plus tranchées vives, roulements en tempête
Océan plus odieux plus amère défaite
Des sens : Madame, pardonnez sans aucun frein
Au pouilleux compagnon qui sent venir sa fin.
ordo Renex
5Bien lâche que la douce torture de cette liqueur
Un chatiment injuste mais sans vainqueur.
Krozagelle
naja
Puch

Proposé par Migou
Source: folio théatre, acte V, scène VII.
Publié le 22 août 2005

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Commentaire de l'auteur


Migou13 juillet 2005, 00:52:37
ben voila, les deux lignes juste avant, la servante de Phèdre se suicide, deux pages avant, c'est Hippolyte qui meurt dans un accident de cheval (collision avec un monstre marin). C'est un passage très gai de Phèdre (normal, la pièce finit dans moins d'une page et c'est une tragédie ;)

Commentaires des votants


Renex22 août 2005, 22:01:47
Le 4 ne me semble pas respecter parfaitement les hémistiches, mais comme ça je peux mettre un souriel en confiance !

Commentaires divers


Adrien Spiralo14 juillet 2005, 14:19:44
Merci d'avoir publié cet extrait de Phèdre, la tragédie la plus hilarante de la langue française !!!
Par contre, je suis très déçu de ne pouvoir participer !!!

Migou22 août 2005, 23:03:40
Ah je meurs, me voila, aux portes des Enfers
Dites à mon Thésée qu'il a été super
En ce moment fatal, entière c'est vers lui
Que s'en vont mes pensées, mes remords, mon envie
Dites que si Vénus me confond par mes gestes
Mon coeur revient à lui en ce moment funeste
Et que mon sexe encor' malgré le froid pressant
Quand je repense à lui me réchauffe le sang.
Chère Oenone, dis lui; malgré l'envie cruelle
Mon corps jusqu'à la fin lui est resté fidèle.

Mort de Phèdre et Fin de la pièce

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